samedi 27 juin 2009

Cancale St Malo - la fraternité de la JA

Tout a commencé au tout petit matin (c'est bien la première fois que j'allume mes phares un matin du mois de juin).

On a rassemblé les copains habitués de la JA (Dédé, Thierry, Bruno), des petits nouveaux (Yoann, Jilali) et des sympatisants. On n'est pas sectaire, plus on est nombreux, plus le plaisir de courir est partagé.

Cancale Saint Malo, c'est une fête. C'est la fin de saison, il fait beau, le parcours est magnifique. Certains vont chercher un dernier chrono cette année.

06h00 : Stade de Cesson Sévigné
06h20 : Océanopolis
06h45 : Sortie Evran
07h15 : Parking
07h30 : Navette
L'organisation est respectée à la lettre.



RV est déjà sur le Sillon.
Dans la navette, l'ambiance est détendue, mais on sent quand même la pression commencer à monter.


Arrivé au stade de Cancale, on retrouve Alain, Patrick et Romuald. Et aussi tous les coureurs du coin : le rendez-vous est presque incontournable.
Romuald découvre la notoriété du maillot rouge et blanc. On lui demande des nouvelles des coureurs de la JA.
Bruno s'échauffe avec Romuald et 2 collègues : Frankie et Mickaël. Frankie découvre la distance, Mickaël et Romuald l'abordent pour la première fois avec un entrainement structuré. Seul Romuald porte le beau maillot rouge et blanc. Mais Frankie et Mickaël apprécient la fraternité des déplacements de la JA.


On guette le sas de départ :Dédé est aux avant-postes, Thierry un peu moins bien placé.

Juste derrière Yoann, Alain et Patrick. Romuald, Frankie, Mickaël et Bruno sont 10m derrière. Pas de nouvelles de Jilali, d'Alain ni de Barbara qui devraient pourtant être devant le bus du chauffeur Bruno.

Top départ. Derrière les fusées auxquelles s'accroche Dédé, Thierry gère sa course avec ambition. Il y met de la hargne, c'est nouveau. Pour une fois, il pense à lui.


Dédé est décroché du groupe des costauds partis pour 1h13. Il s'accroche...


Derrière, le bus fait des accordéons. Frankie est parti devant. Mickaël est juste devant Romuald et Bruno. Barbara dépasse tout le monde sans qu'on la voit.

Km 9, la côte de l'anse Duguesclin fait mal.

Thierry est fort mais Dédé voit ses derniers espoirs de chrono disparaitre.
Alain, Patrick et Jilali sont dans un bon rythme.
Derrière Barbara gamberge en voyant son allure chûter. Bruno calme les ardeurs de Mickaël et Romuald mais Frankie attaque.

Km 12, changement de programme. Dédé passe la marche arrière (!) et vient chercher Thierry. Le premier étage de la fusée JA Melesse est en marche !


Derrière, Alain et Patrick coincent un peu. Ils s'accrochent pour garder l'espoir de battre leurs records. Jilali et Yoann se sentent forts, ils peuvent relancer l'allure.
Barbara, le moral en berne et relancée par Bruno : "on gère la montée et on relance derrière". Mickaël, Romuald, Frankie, Barbara : Bruno fait le tour de ses ouailles. Mais les écarts se creusent et il faut renoncer à faire le yoyo.
Romuald est calé dans la foulée de Bruno : le deuxième étage de la JA Melesse.

La montée du Lupin puis Rotheneuf, le moment de vérité.
Thierry est à 2 doigts de flancher mais Dédé chasse vite les doutes : ils "attaquent en haut de la côte" !
Alain et Patrick se battent toujours, Yoann sent que la grosse perf est jouable. Jilali tient son rythme.
Barbara et Frankie tiennent le coup mais Romuald explose : plus de jambes.
Même les encouragements de de sa famille et de Christophe venu en spectateur ne réussiront pas à le relancer.

Voilà le Sillon. 3 kms et l'arrivée toute proche mais si lointaine...
Dédé et Thierry :


Yoann :


On s'arrache, c'est dur :
Heureusement, le fan club JA Melesse est là : Patricia, Françoise, Alain et RV guettent les mailots rouges et blancs. Le réconfort est apprécié des coureurs.

Thierry va au bout de son rêve chercher un chrono qu'il n'osait même pas envisager en rêve :


Alain échoue pour une minute à passer sous les 1h30.
Patrick s'arrache pour "pulvériser" son record de 10'' !!!
Jilali est satisfait de ses 1h33'59''.

Yoann établit son nouveau record. Il ne devrait pas tenir longtemps, la progression ne fait que commencer !


Barbara termine frustrée par une mauvaise gestion de course.
Frankie boucle son premier semi en 1h42 : bravo

Romuald sera allé au bout de lui-même pour arracher un nouveau record en 1h45. Avait-il le choix ? : non car Bruno le tenait à l'oeil :


Mickaël finit très fort quelques secondes derrières. Encore 500m et il dépassait Romuald.

Après la course, c'est du classique. Chacun raconte sa course. Thierry lévite. Yoann jubile. Patrick, Jilali et Alain sont partagé entre satisfaction et regrets. Barbara enrage. Et Romuald récupère.
Après quelques cafouillages, supporters et coureurs se retrouvent avec délice chez Patrick. L'accueil est royal, nous sommes gâtés : des canapés et de la bière bien fraîche.

L'essentiel est bien là : l'amitié et la convivialité. Deux valeurs qui nous tiennent à coeur à la JA.

Encore une belle journée à ajouter à l'album souvenir.

mardi 23 juin 2009

Cancale Saint Malo - Thierry Collen au sommet

Thierry a fait une magnifique course dimanche. Il conclut ainsi une saison qui l'a vu franchir un cap important.
Son compte-rendu :

Le réveil sonne à 5h05. Je ne dois pas traîner. C’est un petit déjeuner tout à fait normal que je prend : café au lait, tartines de pain brioché maison, miel, beurre. J’enfile le cardio pendant la toilette. Purée, c’est bas : 49 pulses, en position assise.
5h45, un rapide bisou à Murielle, sans trop la réveiller et hop, je file au rendez-vous.

Je suis content comme tout, c’est avec un joli groupe que je vais partager cette matinée sur le semi marathon de cancale St Malo, surtout des athlètes qui viennent sur les entraînements les mardi et jeudi : Barbara, Patrick, Yoann, Franckie, Mickael, Romu, Fred, Jilali, Bruno Q, Fred mais aussi Serge, Mireille et André Sicot.
Bruno R, mon grand copain a orchestré le voyage avec une grande précision et c’est 3 voitures pleines de coureurs hyper motivés qui prennent la direction de la côte nord. Depuis la formation du 1er degré d’entraîneur Hors stade, on est tout le temps fourré ensemble et sur ces RDV de course tellement amicaux nous sommes encore plus heureux de nous retrouver.



On arrive sur St Malo, il faut se garer et choper la navette qui nous emmènera sur Cancale. Il est déjà 7h30. Je suis serein, presque détendu et je ne gaspille pas une goutte d’énergie en stress inutile. Déjà je ne suis plus le même.

Après, comme d’habitude, ça va très vite. Retrait des dossards (gros coup de chance, personne dans ma file), dépôt des affaires à la consigne. Je rencontre un vieux pote d’armée, Xavier, on se promet une bouffe avec les familles pour se rappeler nos 10 mois en cuisine à la caserne. Je pars m’échauffer, tout seul. Au passage, je salue rapidement le commentateur, Jean Luc Bot.

Je reste près de la ligne de départ pour ne pas me retrouver pris trop loin dans le peloton de départ. 8h45, je suis bien, RAS. Le mental est costaud et je me place dans le sas. Mon placement n’est pas idéal, mais tant pis. Le ¼ d’heure passe très vite, des copains me rejoignent, Bruno Q, Serge. J’aperçois Yoann un peu derrière, il est également dans sa course. Je cherche Barbara mais en vain. Bruno R et Romuald rejoignent également le SAS.

Les dossards préférentiels continuent à s’échauffer et le speaker n’en finit pas, la musique est très forte. Je repense à la préparation hyper sérieuse que j’ai concocté, avec l’aval de Charlie. Je repense aussi à la grosse période de doute que j’ai subi après le marathon de Cheverny. Charlie m’a aidé à me poser les bonnes questions et Bruno R m’a aidé à trouver les bonnes réponses. Je suis sur le départ du semi de cancale St Malo avec une envie dingue de faire une perf, comme bon nombre de coureurs ici. Je me sens bien plus fort mentalement que d’habitude.

Encore quelques secondes et pan, c’est le départ, assez vite, comme toujours. Je file directement sur le côté pour tenter de me dégager rapidement du flot de coureurs et je double par la droite. Ouf, ça passe facilement et je me retrouve très vite à l’aise.
1er kilo en 3’43’’. C’est prudent mais surtout un peu montant. Les conditions météo sont vraiment extra, j’ai l’impression que le vent est un peu tombé. Bof. On s’en fout. Je ne suis pas là pour sortir un bulletin météo. Je me concentre sur ma foulée et l’allure que j’ai bossée. Je trace.
2ème kilo, 3’36’’, fc moy 160 en descente.
3ème kilo, 3’46’’, fc moy 160,
4ème kilo, 3’43’’, fc moy 165 Je retrouve un copain de Thorigné, Fabrice. On s’encourage mais je ne reste pas à papoter, je suis lancé.


5ème kilo 3’44’’, fc moy 166
6ème Kilo 3’34, fc moy 165

C’est le yoyo, je reste un poil prudent car les côtes à venir seront bien plus coriaces. La fc est extra. Je manque de tomber au ravitaillement à cause des graviers, et je m’emballe un peu pour choper les gobelets. J’avale de travers à la1ère gorgée. Je me calme très vite en ralentissant un peu, je bois 2 gorgées et je m’asperge la tête. Je repars aussi sec et j’oublie très vite ce ravitaillement.

7ème kilo, 3’41, fc moy 167
8ème kilo, 3’32, fc moy 167


Et c’est parti pour une belle ascension dans la côte du Guesclin... La foulée est très bonne et je me mets dans un petit groupe, vers l’extérieur. Mais rien à faire, ça n’est pas mon allure, je double rapidement les gars avec en visé un gars devant moi à 50 m.
9ème kilo, 3’53’’, fc moy 169
10ème kilo, 3’57’’, fc moy 172
Oup la, je passe le 10ème kilo en 37’13’’, ça fait 43’’ de retard. La fc est montée je ne suis pas inquiet.
11ème kilo, 3’36’’, fc moy 170
Je commence à avoir un peu chaud, le ravitaillement arrive au bon moment. Cette fois ci je ralentis un maximun, je bois comme un goulu de bonnes gorgées d’eau, et je m’asperge la tête. Purée, j’ai la chair de poule et comme des réacteurs dans les chaussures. Je me rend compte que j’ai rattrapé un autre petit groupe. Je repart de plus belle avec une détermination incroyable.

12ème kilo, 3’43’’, fc moy 172
Mais tout d’un coup, j’aperçois au loin André Sicot qui arrive en sens inverse, il arrive à mon niveau, fait demi tour et me lance. « Je n’ai pas les jambes aujourd’hui, accroche toi »
Tout est passé très vite, il me faut quelques secondes pour comprendre qu’André Sicot, est là devant moi et qu’il ne me lâchera plus maintenant. La fc fait un petit bond (de joie sans doute).
13ème kilo, 3’47’’, fc moy 168
Je suis à l’aise avec mon meneur qui est maintenant bien calé sur mon allure. Nous arrivons sur la côte du lupin, c’est une belle ascension et Dédé lâche : « en haut, on attaque ». Cette côte, bon sang de bon sang, elle va faire des dégâts.
14ème kilo, 3’52’’, fc moy 172
15ème et 16ème kilo pas vu.


Dernier ravitaillement, je chope un gobelet au vol, pas question de m’arrêter. Ouf, ça va vite mais cette fois si je ne m’étrangle pas et j’arrive à m’hydrater un peu.
Le mental est toujours à bloc. 17ème kilo, 3’44’’, fc moy 174
Dans le 18ème, une bonne partie est en descente. Je me sens des ailes mais je sais que le combat ne va pas tarder à démarrer. Dédé le sait et il m’encourage encore d’avantage.
« Relâche bien tes bras »
18ème kilo, 3’38’’, fc moy 179
On arrive sur le Sillon et on passe le 19ème kilo, 3’36’’ fc moy 179. Je clique le cardio mais je ne regarde pas. Je ne calcule plus rien. Ça y est, c’est parti, je suis dans le dur, mon mental commence à s émietter. Je me rends compte que ma foulée ne tient plus la route. Je m’écroule doucement.

L’air est délicieux sur le sillon de la grande plage de St Malo, il n’y a que le sable, le bleu de la mer, les couleurs de la JA Melesse avec André Sicot aux commandes. Et il y a le public, très présent. Tous mes sens sont en éveil, incroyable. Tous les 100 mètres, j’entends des « allez André », « allez Melesse », « Bravo les gars », « tous les 2 jusqu’au bout », « regarde, c’est Sicot de la JA Melesse ».
Putain, il m’en reste, et je ne vais pas me mettre à pigner. Je repense à la fin de course sur le marathon de la Baule. C’était la tempête, l’horreur de bout en bout : le froid, la pluie pénétrante et un vent à décorner les boeufs. Bruno, était à mes côtés, avec une super osmose. Et sur la fin, il me parlait sans relâche « lève les genoux Thierry, relâche tes bras, grandis toi. Les talons, allonge la foulée ».
Je me ressaisis, je verrouille mon mental et je me redresse, je lève mes genoux. J’ai mal mais je souris, c’est reparti.
On passe le 20ème kilo, 3’39’’, fc moy 182 et là de nouveau, c’est un super coup de bonheur au moral, les copains de la JA Melesse sont là, Françoise, Patricia, Alain, RV.
Purée, je suis fier, c’est joué. J’ai envie de dire à Dédé que je suis heureux, que je vais tenir et que je vais aller au bout, à fond, comme il dit tout le temps.


Les derniers 300m, Dédé ne me lâche pas de l’oeil et j’entends sa voix qui résonne dans ma tête. « Thierry, tu es sur la piste maintenant »
C’est fini, c’est le dernier tour. Je donne tout ce qu’il me reste de force pour conserver mon allure.
21ème kilo 3’38'', fc moy 183


Et c’est l’arrivée, j’entends Jean Luc Bot qui annonce l’arrivée de la JA Melesse, d’André Sicot et de... de... de... d’un petit jeune de la JA Melesse, je souris je crois à cet instant. Je passe la ligne, vidé, heureux. Je m’arrête et à plusieurs reprises, je remercie André. Je ne suis pas prêt d’oublier ce qu’il m’a fait vivre en m’accompagnant sur ce semi. Je termine en 1h18’21’’ et 28ème au scratch.

Plus tard, au calme, je regarde mes temps de passage. Sur la fin, sur le plat, dans le dur de la course, je découvre avec stupéfaction que je finis exactement à l’allure donnée par Charlie pendant ma prépa spécifique. Bravo Charlie, encore une fois, tu as visé juste pour ton athlète.

La saison se termine, je suis comblé. Dans quelques jours, mon regard va se tourner vers la prochaine saison, vers mon prochain objectif avec une nouvelle allure, avec un mental renforcé et toujours autant de plaisir à courir et à performer.

Courbe de FC



Et je remercie Christian Delerue pour les magnifiques photos et Patrick Bauchat pour son formidable accueil après la course.

jeudi 18 juin 2009

Patrick Helleux de retour sur Marathon : yes he ca(e)n



Patrick Helleux a connu bien des déboires cette saison (Marathonien ne pouvant plus courir et Tendon calcanéen de Patrick)

Aussi, le retour en bonne santé de Patrick nous a fait très plaisir.
Mais nous étions un peu inquiet de savoir qu'il s'alignait au départ du marathon de Caen dès dimanche dernier.

Mais Patrick est un marathonien aguerri. Il a réussi une très belle course. Voici son récit :

Aujourd'hui, après quitté le circuit des marathons depuis plus d'un an (1er mai 2008 à Sénart), comme-back sur la distance à Caen. Après 3 mois d'entraînement, donc RDV au départ du marathon à 9 h.

Objectif : descendre en dessous de 2 h 55.

1 200 coureurs se sont élancés de Courseulles sur Mer pour rejoindre le Mémorial de Caen. Après un 10 km effectué en 40 mn 40,je passe au 15 en 1 h 02 mn, le semi en 1 h 25 mn 16.


km 13

Dans un bon jour, je cours la 2ème partie dans un chrono identique. Sur la ligne d'arrivée, le chrono s'arrête à 2 h 50 mn 26 s. Ce temps me classe 22 ème et 3 ème en V2. Pour info, Moumou finit en 2 h 48 mn 30 s.


Km 27


Km 38

De bonne augure pour les prochains marathons.

Sur ces nouvelles sportives, j'espère que vous allez tous bien.

Patrick, un marathonien comblé


Bravo Patrick !

Ne te donnons rendez-vous à Reims pour te joindre à cette belle équipe :



(merci au Normandie Course à Pied pour les photos)

Euskal Trail - Hervé

Après Gaëtan, Hervé Orain nous a envoyé le compte-rendu de son trail de 2x45 km dans le Pays Basque :

L'Euskal est mon premier grand Trail, je me suis entrainé pendant 9 semaines seul ou bien en compagnie de Patricia qui fut ma partenaire de cette épreuve

Le départ est donné du Fronton de pelote basque de St Etienne de Baigorry. Après avoir fait vérifier notre sac et introduit une clé dans une borne électronique nous nous élançons pour la première étape de 45km. Un chemin nous amène pour la première ascension, la marche remplace la course nous grimpons jusqu’au premier sommet où se trouve le premier pointage.

Nous sommes dans la brume, il faut sans arrêt regarder où l’on pose les pieds et chercher du regard les morceaux de rubalise qui indique le bon chemin. Nous courons déjà depuis plusieurs heures lors que la piste nous conduit sur un passage très étroit et tout en devers, je chute, je n’ai pas eu le temps de prévenir Patricia que le passage est glissant, elle est déjà tombé.
Je me relève, je tombe à nouveau idem pour Patricia, mais pas de bobos nous continuons notre périple. Les kilomètres passent mais lentement, à chaque ravito nous faisons le plein du Camel Back, surtout faire attention d’avoir toujours de l’eau. Nous sommes déjà l’après midi mais encore loin du but quand le téléphone de Patricia sonne. Gaëtan son mari lui donne de ces nouvelles, il est proche du village de la 1 étape. Nous sommes encore à 10km soit environ 2h. Mais le moral est toujours aussi bon.

Enfin un panneau nous indique 5km super, en plus tout en descente nous courons sans nous arrêter jusqu'à la ligne d’arrivée. J’appui sur le bouton rouge du cardio, celui-ci m’indique 9 heures de course pour la première partie.

Maintenant direction la douche et ensuite massage il faut récupérer au plus vite et le mieux possible pour le lendemain. Il est 21 heures quand j’entre dans mon lit. La nuit a été bonne mais courte, il est 4heures du matin nous sommes debout.

A cinq heures trente nous prenons la navette qui nous emmène au point de départ de la seconde journée. Je suis assis dans le bus, mes jambes sont raides, j’ai un mauvais pressentiment, je vais galérer. Les premiers kilomètres s’avèrent difficiles, nous attaquons la première difficulté de la journée, une longue ascension de plusieurs kilomètres mes jambes me font un mal de chien, le moral est dans les chaussettes. Au sommet je décide de bifurquer sur le circuit plus court. Je vais donc faire 30km à la place des 45 prévus. Patricia continue, cette nana est super balèze. Je pars pour 30km en solo, j’attaque une longue descente les impacts me remontent dans les cuisses, la douleur est forte mais je continue. Je fais ma course à mon rythme, je suis doublé et je passe quelques compétiteurs qui marchent.
Nous traversons une route et juste après une super grimpette dans un champ hyper pentu en haut du champ, j’aperçois une rubalise, je suis sur la bonne piste. Mais surprise une corde à nœud m’attend pour escalader une énorme butte. Je monte tant bien que mal. Un randonneur qui est juste devant moi et en haut de l’obstacle je lui tends la main pour qu’il m’aide mais il m’ignore. J’atteins le haut seul. Je reprends mon chemin, j’arrive devant un fossé, je chute je me râpe tout le bas du dos. Je me relève et repart.
Les heures défilent, j’arrive au dernier ravito les gars du pays me disent "encore une montée jusqu’à la prochaine bergerie ensuite ca descend et tu es arrivé". Je suis remonté, je trotte mais la bergerie est au sommet du coté en plein soleil, je marche. Même sur la route je m’aide de mes bâtons. Enfin la dernière descente, je cours mes jambes me portent mais j’ai mal. J’entre dans le village encore 2 kilomètres. Là je me dis tu as mal mais tu cours, je m’arrêterai de courir seulement après la ligne d’arrivée. Je double des équipes qui marchent, je grappille quelques places. J’entends la sono qui crache les décibels, je franchis la ligne. Je retrouve mes potes trailers de Betton. Je passe le pointage, file au casse croûte et prends une bonne bière. Je finis les 30km en 6 heures. Je suis heureux de l’avoir fait même si mon contrat n’est pas totalement rempli 75km à la place de 90km. Pour un premier je ne suis pas déçu.



Je suis maintenant bien reposé et j’ai rechaussé les running après 2 semaines de repos total. Je pense déjà au prochain en septembre sur la cote d’Opale pour 33km avec un copain qui débutera. Je vous remercie de m’avoir lu et je l’espère vous avoir donné envie de faire cette expérience.

RV

lundi 15 juin 2009

Foulées Jacquolandines - 10 Km à Label

Les courses à Label FFA se font rares en Ille et Vilaine. Aussi, quand un circuit rapide et labellisé se présente, on retrouve de nombreux coureurs de la JA.


Dédé Sicot était aux avant-postes comme toujours :


Thierry (en centre en bas) confirme sa forme exceptionnelle avec un nouveau record en 35'41'' !



Boris signe un très beau chrono en 38'02''


Le secrétaire (dossard 704) sous les 40' mais sans son maillot sur une course à Label => Françoise n'est pas contente, elle le lui fera savoir ! (promis, je ne le ferai plus)


Alain, mal placé au départ, loupe le coche des 40' de peu

suivi de près par Eric


Patrick améliore son record en 41'35''

suivi de Jilali(casaque jaune fluo) en 42'51''

Désolé Alain Desnoë, je n'ai pas trouvé de photo

Bilan :
16 SICOT André - 5 V1 h. - 00:34:17
35 COLLEN Thierry - 11 V1 h. - 00:35:41
99 GREHAL Boris - 2 Cad h. - 00:38:02
170 RAGEAU Bruno - 77 Se h. - 00:39:54
177 MARTIN Alain - 81 Se h. - 00:40:07
188 LEMONNIER Eric - 16 V2 h. - 00:40:24
237 BAUCHAT Patrick - 94 V1 h. - 00:41:35
286 ZITOUNI Jilali - 108 V1 h. - 00:42:51
338 DESNOE Alain - 36 V2 h. - 00:44:07


Bientôt à suivre : le retour de Patrick Helleux

(merci à Christian pour les photos)

Trail de Guerlédan - une histoire de copains

Le blog a du retard, désolé pour les lecteurs fidèles.

Le dimanche de la Pencôte, Momo, Charlie, Patrice et JeanLou étaient prêt à en découdre avec le dénivelé.

Momo est le plus sage des 3, il s'est contenté du "petit" parcours.
22 km quand même avec plus de 700m de dénivellé. Momo a bouclé le parcours en 2h pile, 75ème au scratch, 29ème de sa catégorie

Le capitaine Le Mercier vous salue bien !

Les trois gourmands, Charlie, Patrice et JeanLou en voulaient plus, ils ont été servis. 56 km et plus de 1 600m de dénivellé positif.


Ca commence avec le sourire


9h30 plus tard, il est temps d'arriver :



Les amis garderont en mémoire une superbe aventure partagée.

Bravo aux finishers

(Merci à Christelle pour les photos)