mercredi 23 novembre 2011

Yoann : CR Course Marseille – Cassis – le 30 octobre 2011-11-09

Mon retour est la course est progressif depuis ma blessure survenue durant ma préparation Marathon du Mont. Toutefois j’avais comme objectif de recourir un semi avant la saison de cross. Pas d’objectif chrono mais la volonté de bien le courir et de retrouver des sensations. Ces sensations sont très importantes car elles vous donnent un goût de « reviens-y » qui vous fait supporter tous les efforts nécessaires pour enchaîner une préparation.

Marseille – Cassis est une course spéciale pour moi. En plus d’avoir quelques racines dans la région, c’est la course qui m’a donné le virus de la CAP. C’est la quatrième fois que je la fait. Je ne suis pas retourné depuis 2007car beaucoup de péripéties m’en ont empêché notamment une crise d’appendicite 2 jours avant la course….

Alors quand j’apprends qu’il y a grève des hôtesses de l’air sur les vols Air France, je vous avoue que je vais à l’aéroport résigné en me disant que je vais surement rentrer à la maison cet après midi. Mais non, le chat noir est parti et je décolle à l’heure.

L’arrivée à Marseille laisse rêveur le Breton que je suis : je dois quitter mon K-way, enlever mon pull, il fait un grand ciel bleu et 25°C…..

Marseille-Cassis est une course très sympathique et atypique : ce n’est pas un vrai semi-marathon, la distance est de 20,308 km. Mais tout Marseillais vous dira que c’est pareil voir pire car il y a la GINESTE !!! c’est une montée de 10 km, suivi d’un faux plat de 3 km sur le plateau de Carpiagne, puis d’une descente vertigineuse de 4 km vers Cassis avec une vue imprenable sur les calanques, enfin une relance dans la ville avec la fameuse montée des pompiers et l’arrivée sur le port.


Profil de la course

Cette course a bien sûr des désagréments : beaucoup de monde – 15000 inscrits, 13000 arrivants, pas de sas de départ, une zone d’arrivée en goulot d’étranglement avec toutes les familles qui attendent avec frénésie leur coureur mais cela fait son charme.


Vue sur Marseille depuis la Gineste

J’ai donc retrouvé mes potes Ben le toulonnais et Gé le Parisien. La soirée Pasta a été calme car demain on se lève aux aurores pour rejoindre Cassis, trouver une place pour se garer, marcher jusqu’à la navette, qui nous dépose devant le Stade Vélodrome. Au final nous arrivons seulement avec ½ heure d’avance sur le départ, impossible de s’échauffer, on prend place dans le sas.

Très mal placé, je décide d’avancer un peu vers la ligne de départ, je quitte donc Ben qui court avec sa femme avec un objectif de 2 H 30. On avance donc avec Gé mais on se retrouve assez vite bloqué. Tant pis !!

Le départ est donné, on met plus de 5 minutes avant de franchir la ligne de départ. Rapidement dans la foule, je perds Gé. Sur les 5 premiers kilomètres, je perds beaucoup de temps à doubler – pardon madame, pardon jeune homme – je piétine et ne peut avancer plus vite – ma vitesse au kilo est de l’ordre de 5’30’’/kilo. Je respecte donc assez facilement les consignes de Thierry avec une FC à 175.


Bouchon marseillais sur le col de la Gineste

Commence alors la véritable montée de la Gineste, 5 Km avec un dénivelé de +327 mètres, je gère la montée à la FC, je tombe à 6’/kilo ; j’atteins les 10 premiers kilo en 1 h 00. Mais je n’ai pas d’inquiétude, il faut juste que maintenant je relance car le plateau de Carpiagne est vallonné, les pulses sont à 185, ma vitesse est de 5’30’’/kilo.

Je suis bien j’ai du jus pour attaquer la descente – elle casse vraiment les pattes cette descente car elle est très pentue – je suis à 4’/kilo, j’ai l’impression d’être un kenyan – ce n’est qu’une impression - je vole. Dans Cassis, j’avale la montée des pompiers – non, il n’y a rien de sale dans cette expression - et déboule sur le port, je suis toujours à 4’/kilo, je passe la ligne d’arrivée – temps réel 1 h 46’ 20’’.


Coureur content portant un maillot vintage

Le chrono est loin de mon record personnel mais je suis content car les sensations sont bonnes, j’ai su gérer avec mes capacités actuelles. Je suis d’attaque, je suis de retour, attention à vous Frankie, Flo.