mardi 14 avril 2009

séance en groupe samedi matin à Melesse

Ce samedi 11 avril à partir de 9 Heures, nous avons couru tranquilement du point de rdv vers le CRAPA. Nous constatons que c'est un bel endroit pour varier les façons de courir et c'est peu fréquenté, c'est dommage. Tous les samedis, dorénavant, j'encadrerai la séance à cet endroit.
Mickaël, poussin 2ème année qui est un habitué de l'entrainement du mercredi après-midi est comme à son habitude en tête du peloton.
Bruno rageau qui était au marathon de Cheverny 6 jours avant, trottine sagement, derrière Mickaël. Derrière lui, on distingue Françoise Gréhal, Patrica Gréneux et Patrick Beaumont.
Pour ma part, je suis très heureux de constater que sur cette séance, il y a quatre entraîneurs : Françoise Gréhal qui est niveau 2 hors stade FFA. Thierry Collen et Bruno Rageau qui viennent tout juste d'apprendre qu'ils ont été reçus au 1er degré qui est la nouvelle appellation de l'ancien niveau 2 et moi qui suit derrière l'appareil photo mais qui vais diriger la séance dès le footing de 20 minutes terminé.
Patrick Beaumont, le papa de Mickaël est venu juste pour l'échauffement, le lendemain il participe à une compétition, nous sommes bien entourés puisque Patrick est pompier volontaire et Patricia Gréneux, juste à côté de Françoise Gréhal est infirmière. Bientôt ceux qui encadrent les séances à Melesse seront tous passés par la formation de premier secours. Avant pour valider le Brevet d'éducateur sportif il fallait le BNS Brevet National de Sauveteur, puis l'appellation était l'AFPS Attestation de Formation au Premier Secours, maintenant ce sont PSC1 et PSC2 Prévention et Secours Civique de niveau 1 et 2 .
C'est encore le footing d'échauffement et chacun a quelque chose à partager, Danièle Afzali a couru le marathon de Barcelone début mars.
Thierry Collen et Bruno Quellennec étaient aussi au marathon de Cheverny comme Patrick Richard, ils sont encore en période de récupération, même s'ils ont envie de s'amuser avec les copains, il leur faut être sage car le marathon laisse des traces à plusieurs niveaux et surtout au niveau musculaire. Certains croient qu'ils peuvent reprendre l'entrainement, certes le footing est possible, mais pas la qualité, d'ailleurs les quadriceps se font sentir encore un peu dans les descentes.
Nous avons constaté que la foulée, la pose de pied des filles étaient vraiment différentes de celles des garçons, c'est physiologique, l'articulation bassin-fémur est différente et souvent les pieds sont plus en canard (quelquefois, trop c'est trop, en plus, au lieu d'avoir un mouvement avant-arrière, le pied par sur le côté, décrit un arc de cercle et se pose en pronation exagérée, le talon se pose, le déroulé de pied se fait désaxé et bien sûr sur l'intérieur). Sans bousculer, leur façon de courir, il existe quand même des exercices qui doivent être faits juste pour un peu gommer des gestes non efficaces (réduire l'angle et éviter le mouvement circulaire). Attention, les changements trop brusques ont souvent des répercussions sur tout le corps et cela peut générer des blessures ailleurs (genou, hanche, cervicale ...). Nous avons fait des éducatifs de base, tels que la course arrière avec pose de la pointe sur une ligne imaginaire et thierry et bruno ont bien observé et aidé à corriger ceux qui n'avaient pas l'habitude, de monter les talons, d'aller chercher un peu plus loin, de pencher légèrement le buste et de courir avec les bras paralèlles au sens de la course. Comme le terrain comporte des petites grimpettes, des plats et des faux plats, nous avons pu faire des variations, des pas chassés en descente, des petits ciseaux, des jambes tendues, des montées de genoux en montée, d'autres exercices, dont le déroulé de pied en comparaison avec la propulsion et le griffé, des accélérations en montées...
Ensuite, il a fallu expliquer que deux ateliers allaient cohabiter sur le même lieu. Il y a une côte à environ 5%. Une partie du groupe fera des côtes courtes, c'est à dire 20 secondes le plus vite possible en restant souple et en travaillant le geste et surtout en aérobie. La récupération se fait tout en trottinant pour rejoindre le point de départ. L'autre groupe qui fait du travail en préparation de trails fera du travail différent, montée en même temps que les autres et descente aussi en vitesse maximale souple, récupération très très courte en trottinant sur place. C'est une sollicitation du muscle alors qu'il est tendu, c'est de l'excentrique et cela génère une casse des fibres qui se regénéreront plus fort. C'est à programmer avec respect de plus de temps de récupération après la séance.
Thierry et Bruno nous encouragent et nous conseillent, il faut regarder loin, monter les genoux, aligner les bras. Naturellement, ceux qui ont une meilleure VMA sont devant, Jeanlou Mathieu, Emmanuel Bauce.
Quand certains veulent s'arrêter, les deux coaches disent de trottiner.
Bruno Rageau est photographe et thierry Collen se met à courir à côté mais, ce n'est pas raisonnable si proche du marathon, il va se calmer en même temps qu'il dira à Patrick Richard et Bruno Quelennec qu'il faut rester sage.
Patrice Dubois fait partie de la bande des trailers qui descendent vite et passent sur les côtés, de toutes façons c'est aussi bien de courir sur l'herbe
Olivier Jambon et Emmanuel écoutent les consignes de coach Thierry qui d'habitude encadre à Acigné.
On a quand même fière allure, on s'applique car il y a du monde, c'est ça l'émulation, alors que seul, il nous arrive de terminer "mollasson" voire "feignasse"
Les éducatifs de montées de genoux et talons fesses semblent modifier la foulée.
On ne se moque plus des filles, elles sont concentrées et réalignent leurs bras, lèvent les genoux, Françoise qui d'habitude encadre est bien contente de se mettre dans la peau d'une athlète, je connais ça, de temps en temps je me laisse guider par un des coaches et je me concentre sur ma propre séance, je redeviens le compétiteur qui s'entraîne dur. Il y a des séances en groupe, qu'on ne ferait pas seul, surtout quand on n'a pas de plan. Les entraineurs finissent par ne plus structurer leur propre entraînement et ne regarde que ceux de leurs athlètes. Françoise ne me comprenait pas quand je lui disais que les entraineurs ne s'entrainent plus ou bien s'entraînent mal. Elle a constaté que c'est bien agréable de se faire diriger par des petits nouveaux.
JeanLou Mathieu se préserve, la montée dans l'herbe est plus dure en effort, mais l'impact est plus sympathique pour ses chevilles et ses mollets.
Même si l'envie d'arrêter est là, elles feront leur 18 montées de 20 secondes avec seulement 45 secondes de récupération dans la descente. C'est vrai que c'est court, quelquefois c'est du 30" - 1'15 et là c'est un travail un peu différent, on intercale de la récupération en marche et on laisse la FC descendre un peu plus.
La séance a été dynamique et le retour au calme sur le CRAPA est un moment où le papotage reprend et c'est tant mieux.
Une prochaine fois les marathoniens pourront aussi s'amuser car je crois qu'ils ont rongé leur frein, Les autres se sont fait plaisir, la séance est passée très très vite même si en tout cela faisait 1h20.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aleez un petit commentaire, juste pour dire que je suis content de lire chaque billet, il sont très interessants.
Sympa le coin pour le footing, charlie t' as l'air toujours affuté c'est bien il ne reste plus qu'a trouver une petite course pour le fun...!!
@+ laurent