vendredi 10 avril 2009

marathon de Cheverny par Bruno Rageau

Après le Marathon de Cheverny, Bruno a écrit un compte-rendu. C'est long comme un marathon.

Huitième marathon, un de plus. Toujours la même litanie de kilomètres, toujours les mêmes histoires de préparation. Un marathon de plus, un compte-rendu de plus ?

Non bien sûr, non certainement pas. Un marathon, c’est toujours une aventure. Voilà pourquoi nous sommes tous fous, dingues ou inconscients à nous lancer dans cette course folle.Cette fois encore, j’ai vécu des émotions fortes, une véritable tranche de vie en condensé que je m'applique encore une fois à mettre par écrit. Pour moi d'abord et aussi pour les copains et ceux qui voudront bien me lire


J’aime le marathon plus que toute autre course. Je n’ai pourtant aucune prédisposition physique. J’ai maintes fois vérifié cette affirmation. Je suis trop lourd, pas assez endurant. Je m’exprime mieux sur les distances plus courtes, le semi-marathon, le 10 km et surtout en cross, mon deuxième amour en course à pied.Mais voilà, le marathon, c’est mon défi, mon combat, mon aventure annuelle ou bisannuelle.Je suis compétiteur. J'aime me préparer avec soin, enchainer des séances dures, aligner des tour de pistes comme un métronome. Enchainer par des sorties de plus de 2h. J’aime la course, la bagarre avec le chrono. Je préfère renoncer à prendre le départ, comme à l’automne dernier à La Baule, si je suis mal préparé.

A La Baule l’automne dernier, je me suis consolé en partageant les 14 derniers km du marathon avec mon grand ami Thierry. Souvenir inoubliable de course et d’amitié. S’en est suivi une belle période de préparation à la saison de cross, premier objectif de ma saison. J’en ai d’ailleurs profité pour améliorer mon record sur 10 km.La saison de cross a été satisfaisante, avec en point d’orgue des championnats Régionaux dantesques. Pour une fois, dans la boue, mon physique lourd mais puissant était un avantage.

En parallèle, j’ai poursuivi ma formation d’entraineur avec un stage d’une semaine dans le Forez. Thierry était du voyage, c'est mon frère de course et mêmeplus. Nous en sommes revenus gonflés à bloc, prêts à nous investir encore plus dans les entrainements. Thierry avec Acigné Jogging, moi avec l’AS SII, plus quelques coureurs suivis personnellement, nous avons beaucoup donné et reçu de nos athlètes.Pour finir, avec Charlie, notre entraineur-mentor, nous avons repris au pied levé la direction du club de la JA Melesse. Charlie Président, Thierry Trésorier, ma pomme Secrétaire, notre trio est inséparable.

Je suis entraineur, maintenant dirigeant, mais je reste avant tout coureur compétiteur.Pour moi, une saison de course ne peut être réussie sans un beau marathon.Après quatre marathons de Paris consécutifs, j’avais envie de changer d’horizons, quitte à devoir me passer de mon club de supporters familial.Cette année, cap à Cheverny. Marathon convivial, bien différent de la démesure parisienne.

C’est le début des vacances scolaires, mais Bénédicte(ma femme) n’est pas encore en vacances : Je ne serais vraiment pas en famille cette année.
Mais je ne serais pas seul puisqu’avec Thierry, nous avons formé un petit groupe « Melesse-Acigné ». Nous sommes 7 au total. Nous voilà embarqué dans mon monospace bourré à craquer. Nous perdons en confort par rapport à deux voitures, mais nous y gagnons en convivialité.Départ sous la pluie rennaise, direction Cheverny. L’ambiance est très gaie. On est un peu coincé, surtout les grandes guiboles, mais on rigole bien. Le trajet passe vite.
Arrivé sur place, nous pique-niquons dans le champ qui sert de parking. Rien à voir avec Paris. Chacun a son plat de pâtes, sous des formes différentes. BrunoQ nous fera bien rire avec ses « Sex Pasta King size ».

Après le retrait des dossards et du T-shirt, nous allons faire les guignols sur la ligne d’arrivée et le podium. L’ambiance est détendue. C’est bien d’être en groupe, on ne pense pas à la course.

Direction Blois pour déposer nos affaires dans les chambres du CRJS.Les Melessiens optent pour un petit footing qui dérouille les jambes après le trajet. Quel plaisir de trottiner. Tout le monde à hâte d’être au départ. Mes sensations sont bonnes, j’ai envie de courir, j’ai su bien lever le pied depuis 15 jours pour arriver dans un pic de forme.
Une douche rapide, on prépare les affaires et nos ravitaillement personnalisés pour la grand jour. L’occasion d’une belle rigolade. Je monte un « tableau » avec les bouteilles de Cheverny que m’immortalise en photo.

Mais derrière la bonne humeur, la course approche : je tremble quand j’épingle mon dossard sur mon maillot. Maillot, chaussettes, cuissard, chaussures... Moi qui suis si dilettante pour préparer mes affaires au quotidien, pour le marathon tout est prêt.
Nous repartons à Cheverny pour la pasta-party. Le cadre est superbe : l’orangerie du château de Cheverny. La longue salle est comble. L’ambiance très agréable : un big bang anime la soirée et toute la bande de Hergé est là : Tintin, le professeur Tournesol, le capitaine Haddock et les Dupont !Les bénévoles sont aux petits soins. Nous savons que c'est grâce à leur dévouement que nous pouvons courir.

Ballade digestive puis retour à Blois pour dormir. Je m’endors vite mais à minuit, me voilà réveillé. De nouveau à 4h, dans la chambre, on est tous les 3 les yeux ouverts. Thierry chuchote : « 2h45 ». Sourires, on se rendort.6h00, maintenant que je dors à poings fermés, il faut se lever.

Petit déj avec le pain d’épice « spécial Murielle ». On s’entasse encore une fois dans la voiture.
En arrivant à Cheverny, la pression est bien là. Des coureurs partout, des supporters, l’effervescence habituelle de l’avant course. Après une photo de notre groupe réuni, je trottine avec Thierry pour déposer mes bouteilles de ravitaillement.On a beau avoir bien préparé notre affaire, on n'en mène pas bien large. On retrouve Philou. Il loge pratiquement dans le village de départ. On s'échauffe consciencieusement, quelques accélérations et on s'amasse comme tout le monde devant les grilles du château de Cheverny. A 10mn du départ, les grilles s'ouvrent.Le marathon est convivial : pas de bousculade, on a le temps de saluer les copains, de se placer tranquillement. Je me poste entre les meneurs des 3h et ceux des 3h15. Je ne peux plus cacher mon objectif de 3h10 dont je rêve depuis quelques semaines.


Nous y voilà, c'est le moment c'est l'instant. Départ sur la grande allée du château de Cheverny. Ca patine sur les graviers, mais ce n'est que pour une centaine de mètres. Premier km, je ne m'inquiète pas trop : je ne suis pas à l'allure de 4'24''/km, mais j'ai encore 41 km pour gommer ces quelques secondes de retard.Le parcours effectue une première boucle de quelques kilomètres dans les rues de Cour-Cheverny. Ce n'est pas la grosse affluence. Ca monte un peu et l'allure ne s'améliore pas. Aïe ! Et si ce n'était pas mon jour ? Le calculateur interne chauffe, je revois tous les objectifs à la baisse.Heureusement, pas trop le temps de gamberger, ca redescend et l'allure s'accélère : 4'28'' au 4ème km.J'ai l'œil rivé au cardio, je connais les limites à ne pas dépasser : 158 avant le 10ème km, 160 jusqu'au semi. Un coup d'œil 3 ou 4 fois par minute, je contrôle bien la remontée le long des jardins du château. Le passage devant le public du départ resté nombreux me relance. Un orchestre rythme la course. C'est parti pour la longue ligne droite de 5 km.

Enfin, je suis installé dans ma course. On court en forêt, je profite de l'air frais, de la nature. Certes, je suis plus lent que ce que j'espérais, mais les kilomètres s'enchainent entre 4'35'' et 4'40''. Ca me donne une base de 3h15 qui est le chrono officiel que j'ai donné à ceux qui ont insisté pour savoir.Premier ravitaillement au 5ème km, je profite pour la première fois du ravitaillement personnalisé. Quel confort. Ma bouteille m'attend en bout de table.

Le bitume cède la place à une piste caillouteuse. Le rendement n'est pas bon, le temps au kilomètre s'envole. Je reste très sagement à 158 pulsations, mais c'est reparti pour un bon coup de gamberge.Je me suis fait reprendre puis lâcher par les meneurs 3h15. Je les gardes à vue. Ils sont constants : je les rattrape un peu dans les descentes, ils s'éloignent dans les montées.
10ème km : 47'. Bon sang, il y a un mois j'ai mis 44' pile à Sargé en courant à la même FC. 3 minutes dans la vue, quelle déception !C'est à ce moment que je suis rattrapé par Olivier, un ancien collègue. Echange rapide : « Ben alors Bruno ? », « Ca va pas, j'avance pas et le cœur est haut ». Heureusement, Olivier réagit aussitôt : « C'est normal, ça montait et le revêtement est nul ». Sa réponse me secoue, me réveille. Oh, mon garçon, tu t'engages sur une mauvaise pente :

Réagis ! J'emboite la foulée d'Olivier et de son collègue. Finalement, j'ai bien relancé et le cœur reste sage. Il faut dire que nous avons tourné deux fois et que nous descendons légèrement. Comme en plus, nous sommes revenus sur le bitume, ça va tout de suite plus vite. 4'12'', 4'26'', 4'23'', notre trio revient à toute vitesse sur le peloton des 3h15.

Je n'ai pas vu le temps passer, on est déjà au 15ème km. Nouveau ravitaillement personnalisé, je prend le temps de bien boire. Olivier a filé, je surveille mon cardio qui dépasse 160 par moment. Je préfère rester sage. De toute façon, je tourne bien et je vais forcément rentrer dans le peloton des 3h15. Je commence à doubler pas mal. On est sorti de la forêt et le public, même clairsemé est plus présent.C'est la bonne période, les kilomètres s'enchainent sans effort, je reprends régulièrement du temps aux « 3h15 ». 20 km, bientôt le semi. Je passe sous l'arche minimaliste (en fait, c'est pour relever le temps de passage) en 1h37'07'' à 100m du groupe 3h15. C'est pas si mal. Je ne ferais pas 3h10 mais 3h15 c'est très jouable. Alors que nous rentrons dans les jardins du château, je rentre sans forcer sur le groupe.

Ouf, je respire. C'est en descente, je suis facile les jambes tournent... Et je m'enflamme. Sur le moment, je n'y prête pas attention, mais au lieu de rester au chaud, je dépose les meneurs des 3h15 dans une légère montée, juste devant le château. Je reconnais le parc où je me suis balladé il y a un an avec Bénédicte.Peut-être perdu dans les souvenirs, je ne prends pas garde aux gravillons des allées du Château. Je creuse l'écart dans l'allée principale, celle-là même d'où nous sommes parti.Pauvre fou, je prends le virage à gauche qui nous fait passer devant le podium. Je suis fier comme un paon quand le speaker annonce l'arrivée des meneurs des 3h15.
« Je suis devant !!! » pense-je en moi-même, sans avoir la lucidité de jeter un oeil au cardio.

Retour sur la longue ligne droite empruntée pour la seconde fois. Le public et la belle ambiance s'éloignent derrière moi, je redescend sur terre. Coup d'oeil au cardio : « Oh oh, c'est trop haut ! ». Je ralentis mais les meneurs sont sur mes talons. Je devrais laisser le cœur redescendre mais je m'accroche. Fierté, inconscience, euphorie ?Nous sommes à nouveau sur la partie la plus dure, gravillonnée et irrégulière. Je ne cours déjà plus vraiment, je lutte. Les crampes ne sont pourtant pas loin. Je les ai sentie monter assez tôt et maintenant que je me bats avec le dénivelé plutôt que de l'accompagner, elles s'invitent franchement.

28ème km : Stop ! Le mollet droit est tétanisé. J'avise un arbre (en forêt, ce n'est pas ça qui manque) et je m'étire. Je repars aussitôt, en jurant, en maudissant cette crampe. 5'25'', rien d'irrémédiable, j'ai perdu moins d'une minute.
30ème km. Accroche toi ! Je pense positif, j'oublie la suite. Je me remémore cette belle fin de marathon à accompagner Thierry à La Baule. Je me souviens aussi que l'an passé à Paris j'ai aussi souffert au 30ème km sans craquer.Ah, revoilà la partie roulante du circuit : bitume en légère descente. Je m'applique à bien dérouler la foulée en m'efforçant de prévenir les crampes. Je me rassure comme je peux. Je vais m'étirer au prochain ravito, mais d'ici là, je cours. 4'30'', yesss, j'ai retrouvé de la vitesse. Je peux encore battre mon record. Pauvre de moi, je devrais pourtant savoir que ce n'est que le chant du cygne.

Voilà le ravitaillement tant attendu. Il n'est qu'au 34ème km. Cette fois, je marche et je prends le temps de bien boire toute ma bouteille. Un spectateur me félicite de mon civisme à soigneusement jeter la bouteille dans la poubelle. Malheureux, si j'avais les cannes, je l'aurais jetée à la volée.

Il faut repartir. Mon Dieu que c'est dur. Encore 8 km... je prend conscience que je suis cuit et qu'il n'y a plus d'espoir. Je pousse mon effort jusqu'à dépasser un regroupement de spectateurs, mais dès que je me suis éloigné, je m'arrête. Plus encore que les jambes, c'est la tête qui lâche. A quoi bon ? J'ai gâché la fête, mon rêve s'écroule, je pense à tous ceux qui m'ont soutenus. Je m'écroule nerveusement, prêt à pleurer.Heureusement, un coureur m'encourage. « Allez Bruno, accroche-toi ». Heureuse idée d'avoir floqué mon prénom dans le dos de mon maillot. Je m'accroche à son soutien 500m, mais les crampes me fusillent les jambes. Je dois le laisser s'éloigner. Le moral à la dérive, je me force à trottiner. Je calcule qu'en maintenant 5'/km, je peux encore faire 3h20.Mais je sais déjà que c'est impossible. Tous les coureurs que j'avais dépassés sont en train de me reprendre, un à un.

Il faut quand même rentrer. La douleur est supportable, je sais que je vais finir, j'ai déjà vécu cette galère, je vais tenir. Le 37ème km est en vue, plus que 5. C'est alors qu'une crampe me cloue sur place. La cuisse droite, bientôt imitée par la gauche. Je hurle. Ca fait mal, je ne peux rien faire. Je reste de longue minutes à 50m du panneau « 37 km ». Il n'y a aucun spectateur à cet endroit, je suis seul. Un coureur me propose son aide. Je refuse, je ne mérite pas de ralentir un marathonien après avoir couru comme un bleu.

Arrive Philippe, l'entraineur resurgit en moi : « C'est bien Philippe, tu n'es pas loin des 3h20 ! ». Mais Philippe souffre lui aussi. Je réussis à marcher avec mes 2 jambes de bois et même à trottiner après quelques mètres. Philippe est à 100m devant moi, je m'accroche à lui.Impossible de relancer, mais je grignote l'écart.Le ravitaillement du 39ème km me permet de combler le trou. Je ne m'arrête pas pendant que Philippe boit un coup. Ouf, je ne suis plus seul.Je raconte ma galère et ma folie de la mi-course. Philippe me répond : un km de passé, plus que 2.

Je suis archi-cuit, carbonisé. Seule la tête me fait avancer. Philippe m'encourage. Je suis rattrapé par Christophe, un autre ancien collègue. Je le félicite. « Tu as mieux couru que moi! ». Dernier km, il est interminable. Le public est nombreux à présent, mais intérieurement je refuse les félicitations et les encouragements. J'ai couru comme un débutant. Je laisse filer Philippe, la tête ne me porte plus. Je prends conscience du gâchis.
Jusqu'au bout, encore 195m que je n'apprécie pas. Un ultime effort pour passer sous les 3h27 scratch. 3h26'58'', je serai finalement crédité de 3h27'00''. Quand ça veut pas...

C'est fini. On retrouve les copains. Ils sont mal en point eux aussi. Beaucoup ont craqué, Thierry pour quelques secondes, il mérite pourtant de casser les 3h. Philou l'aguerri a aussi explosé.C'est l'ambiance de fin de course que j'aime tant. Mais cette fois, je suis déçu et surtout en colère après moi. Je connaissais les dangers du parcours, j'avais été maintes fois averti. Et j'ai sauté dans le piège à pied joins. Quel con !Heureusement, la bonne humeur reprend le dessus. On retrouve tous les copains, je remercie mon sauveur du 34ème, Philippe a fait un beau résultat : 3h26 avec une préparation incomplète. Voilà qui me réconforte.

Retour à la voiture, chacun raconte et refait sa course. Que j'aime cette fraternité. Les premiers coups de fil pour la famille, pour Charlie aussi. Direction la douche mais cette fois, nous aurons plus de mal à monter et surtout descendre de la voiture.Après la douche, encore des coups de fils, cette fois aux copains : Pierrot, Tango.Un beau repas au restaurant avec des frites et de la bière (on a le droit maintenant) et retour en Bretagne. Tout ça dans la bonne humeur, quelle chance de voyager en groupe.

Après quelques jours de recul, la pilule est toujours dure à avaler. Je me suis fais chahuter par les copains au stade, j'ai raconté mon euphorie suicidaire à tous. Je m'en veux.Il m'aura fallu 4 jours plus la rédaction du compte-rendu pour surmonter la déception.Comme le dit ma charmante épouse, avant j'explosais en 4h, cette fois je suis au moins sous les 3h30.Il fallait sans doute que je passe par cette bonne claque pour comprendre. Mais la leçon est rude. L'école de la course : patience et humilité.
Désormais, l'entraineur a hâte de donner encore beaucoup à ses athlètes et apprendre beaucoup en retour.Le dirigeant va faire de son mieux pour son club.Et surtout, le compétiteur a désormais l'esprit tourné vers le prochain marathon. La revanche est pour le 19 octobre à Reims !!!


Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Bruno – 09 avril 2009

12 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour ce CR!
maintenant, je sais de quoi tu parles! je connais la difficultée d'un marathon.
ok, la revanche à Reims!
Bravo Bruno et merci a toi!
jp

cedric a dit…

c'est nous qui te remercions d'avoir pris le temps de nous raconter ton marathon
un regal ce recit
les 3h10, se sera pour reims, j'en suis persuade et puis la bas , les supporters seront en grand nombre
bye et bonne recup

Christophe a dit…

Merci pour ce beau récit Bruno.
Bonne récup à toi et félicitations pour ton récent diplôme!
A bientôt.

Anonyme a dit…

Un bien beau CR de course Coach, c'est bien simple, avec tes mots et l'expérience de la distance ... j'en ai eu la chair de poule.
C'est vrai que c'est une course magique avec ses joies et ses peines ... parfois ... pas toujours, mais comme tu l'as dit "patience et humilité".
A bientôt pour de nouvelles consignes d'entrainement et encore bravo pour ton chrono ... qui mérite le respect, même si tu restes persuadé du contraire.
Bye
A+

Chrichri la touillette,
qui était curieux d'avoir ta version de Cheverny après avoir eu Tango au téléphone

Momo a dit…

Super CR Bruno, récupère et on repart. On oublie, on se sert du mauvais pour ne pas rééditer quand même.
A Bientôt

Anonyme a dit…

Bonjour
Bravo pour le CR et malheureusement il y a des jours avec et des jours sans; mais tu as été au bout de toi meme c'est le principal
je voulais te saluer à l'arrivée mais je ne t'ai pas vu

Noel et patate

Sadok a dit…

Merci pour ce CR qui a dû être dur à rédiger avec la rage et les regrets.

Tu fais partie des compétiteurs.

Tu as tenté de battre ton record sur marathon en allant explorer tes limites dans des zones pleines inconnues et d’aléas.

Ce n’est pas passé cette fois-ci mais tu as bien su analyser les faits pour en prendre de la graine.

Bonne récup et plein de plaisir en attendant de remettre ça à Reims.

Sadok

christophe a dit…

Un petit mot d'encouragement d'un marathonien de Nouvoitou, qui a connu les memes mesaventures a Paris 2009 (a qqs secondes pret) apres une digestion douloureuse pret a remettre le couvert .

Unknown a dit…

christophe (anonyme) sais-tu que j'habite justement à Nouvoitou ? Donne-moi tes coordonnées

Anonyme a dit…

salut bruno , oui j ai decouvert que tu habite a NOUVOITOU (forum courir en bretagne) et on s'est deja rencontre , mon fils etst licencie a l'achv en poussin, sans savoir que tu est un marathonien. De plus le monde est petit je connais MOMO je suis de Pontivy et au college (un autre siecle) on se tirait la bourre sur les cross. Bizarre que l'on ne s'est pas croise sur les parcourts d entrainement de Nouvoitou . Mon mail est bretaire.christophe@neuf.fr
Felicitations pour ton recent diplome d'entraineur , et te souhaite une bonne recup. et un grand bonjour a MOMO QUI comme un moi a connu des moments difficile a PARIS. CHRIST.

christphe a dit…

salut thierry , Oui je connais le pays de MOMO (toute ma famille est Pontivyenne) j'ai deja participe deux fois aux foulees Noyalaise (super) si mon emploi du temps pro. me le permet j'y serais avec grand plaisir .
christophe.

christophe a dit…

bonjour bruno je t'ai laisse un mail sur ta messagerie je ne sais pas si tu l"as recu ? christophe.