samedi 11 avril 2009

marathon de Paris par franki Poirier

Salut,
Je vais éssayer de vous faire mon CR de ma course en espérant ne pas être trop long .
Départ pour la capitale vendredi aprés midi avec ma femme et mes 2 enfants avec l'envie de bien faire pour ma 6éme participation à ce rendez-vous incontournable pour moi. A chaque fois que je suis venu à paris pour battre mon meilleur chrono, j'ai eu la réussite au bout donc c'est un marathon qui me convient à merveille. Mais bon j'avais des doutes sur ma forme après un semi en demi teinte un mois avant et une prépa en dent de scie depuis le début d'année. Il n'y a que mes sorties longues qui m'ont donné satisfaction mais j'ai entièrement confiance à la prépa que m'a concoctée coach christian car il me connait bien maintenant.
La derniére sortie samedi matin avec une FC au repos à 47 puls ne m'a pas vraiment rassuré et je me suis dit qu'il fallait que je sois trés prudent pendant la course et suivre les consignes à la lettre pour espèrer chercher un chrono.
Bon, aprés une nuit assez tranquille, il est temps de se lever pour avaler mon gatosport en guise de petit déjeuner. Je prends soin de prendre ma FC au réveil et là le moral revient avec une FC à 37 puls.
Enfin me voilà dans mon sas, le temps est de la partie pour faire une belle course et il ne me reste plus qu'à bien gérer l'attente en restant assis sur la bordure du trottoir car il faut éviter de rester debout.
Voilà le coup de feu a retenti pour lâcher tous ces mordus de la CàP. Aprés quelques centaines de métres je regarde déjà mon cardio pour ne pas m'enflammer et rester dans les clous.
Passage au 1er km en 3'28" , c'est beaucoup moins rapide qu'il y'a 2 ans où j'étais passé en 3'15" mais je sais que la route est longue.
Les kms suivant se passent bien avec une FC qui ne monte pas trop mais je suis un petit peu en retard sur mes temps de passage.
Passage au 5éme km avec 9 secondes de retard sur le temps prévu et une FC de 2 à 3 puls au dessus de ce qui était convenu, c'est pas grand chose mais sachant que cette partie est trés roulante, je me faisais déjà pas trop d'illusion pour passer sous la barre des 2h30' mais bon. Je fais partie d'un groupe d'une quinzaine d'unités qui filent bon train.
Passage au 10ème km en 35'29" avec toujours ses 9 secondes de retard, je ne me sens pas vraiment facile et une douleur au niveau du tendon d'achille gauche me fait craindre le pire.
Passage au 15ème km, le groupe est toujours soudé, je reste dans le tempo mais en plus de ma douleur au tendon, c'est le bas ventre qui me titille. A ce moment de la course, il n' y a que mon petit coeur qui tourne rond donc je relativise en me disant que tous ces maux vont passer au fûr et à mesure que l'on avance dans la course.
Passage au semi en 1h14'49" , tiens quasiment dans le même temps qu'il y'a 2 ans mais j'ai l'impression d'être moins facile, holala la suite promet d'être rude.
Passage au 25ème km 1h28'25" , je commence à me sentir beaucoup mieux dans la course, je suis maintenant le plus souvent seul mais ça ne me pose pas de problème, j'ai l'habitude. Mes douleurs sont toujours là mais le principal et qu'elles ne s'aggravent pas et pour l'instant elles ne me ralentissent pas.
Passage au 30ème km en 1h46'10" , tout va bien j'ai trouvé la bonne carburation, les kms défilent comme par enchantement et je commence à rêver car je suis dans les temps pour faire les moins de 2h30'.
Passage au 35ème km en 2h04'01" , je suis encore bien avec 18 secondes d'avance sur mes prévisions mais ma FC se rapproche de la zone rouge même si j'arrive à bien la maitriser. Aprés le ravitaillement du 35éme il y a un long faux plat montant et ensuite une côte pour aller en direction du bois de boulogne, p----n ça fait mal aux jambes et le moral en prend un coup car le chrono sur ce km là n'est pas bon ( 3'43" ) mais ça y'est j'en ai fini avec ce passage. Aprés la côte je relance l'allure avec un km en 3'38" mais je sens que mes cuisses commencent à me faire mal. Hé oui c'est le début d'une autre coursela tête doit prendre le dessus sur le physique mais que c'est dur! La souffrance est maintenant bien présente avec des kms qui ne défilent plus, le franki est à l'arrache mais j'ai toujours le chrono qui me fait avancer.
Passage au 40ème km en 2h22'39" , ça y est c'est fini pour ce mur des 2h30' car j'ai maintenant 39 secondes de retard mais j'ai la famille qui est là au bon moment pour m'encourager, que ça fait du bien de ne pas se sentir seul mais je n'ai plus de force pour avancer plus vite même si je m'effondre pas totalement comme à berlin.
Voilà enfin la derniére ligne droite et je vois le chrono défiler et je donne tout ce qui me reste pour franchir la ligne sous les 2h31' , yes je suis heureux , 2h30'52s , un nouveau record pour mon 23ème marathon ça c'est génial même si j'ai ramé sur les 5 derniers kms.
Merci à christian qui a encore réussi à me préparer pour le jour J et merci à tout ceux qui m'ont suivi et encouragé pendant toute cette prépa.
franki

4 commentaires:

Momo a dit…

Ca transpire la classe, la volonté d'y aller, de s'arracher. Ca ressemble à du Franki, ça a la couleur du Franki, c'est du Franki.
Je ne t'ai pas trouvé à Paris pour te féliciter mais quand j'ai su avec mon pote Eric et Kreestel que tu avais fait 2h30, tu m'as redonné le sourire.
Bravo à toi mon pote.

Karim a dit…

Salut Francki,

chapeau bas pour ce chrono. A quelques dizaines de secondes des 2h30 certes, mais tu nous claques une nouvelle perf qui nous laisse rêveurs.

Céline t'a bien vu passer sur le pacours, et tavais la tête du Marathonien qui s'arrache pour le chrono.

Quoiqu'il en soit, t'as bien géré le premier semi, sans t'emballer. Car la seconde partie, est délicate. La fatigue faisant, l'arrivée au Bois de Boulogne laisse des traces.

Bonne récup !

Au plaisir de te revoir.

Karim

Anonyme a dit…

Bonjour
Bravo pour ton Cr et surtout pour ton chrono et bien sur aussi pour ton entraineur; ça semble si facile mais tu es aussi un guerrier il suffit de voir la fin de ton marathon

Noêl et patate

Sadok a dit…

Et oui Franki, la barre des 2h30 te tend les bras. Cela ne saurait tarder. Ce n’est plus qu’une question de petits détails. Tu peux le faire. Mais il ne faudra pas s’enflammer car le marathon reste grand et imposant quand on veut aller chercher le chrono au fond des tripes.