vendredi 17 avril 2009

Cédric Faucon au 10km de Cherbourg

Bien que Cédric soit un peu déçu, il a fait un beau chrono à Cherbourg ce lundi de Pâques: 34'27 après les 34'36 de Bayeux 3 semaines avant.
Il faut replacer cette course dans son contexte, Cédric est en pleine préparation du marathon du Mt St Michel, il n'a pas eu de relâchement les jours qui ont précédé le 10km puisque ce n'est qu'une course intermédiaire, cela lui a permis de faire du rythme. Il faut noter que dans cette période de préparation spécifique marathon, l'endurance sur des sorties longues est privilégiée surtout pour un néo-marathonien, l'allure 10km ou la VMA n'est qu'à entretenir.
Que Cédric se rappelle juste qu'il a fait une très grosse sortie longue le WE de pâques et il comprendra qu'on n'aborde pas une compétition avec l'ambition de faire une super performance alors qu'on n'est pas frais. Il faut sans cesse le rappeler, il faut aborder une compétition avec objectif en étant reposé.
Ceci vaut pour tous, on ne doit pas vouloir à tous prix gagner tous les dimanches, le corps et la tête sont ainsi faits qu'ils doivent avoir des bas et des hauts, si on veut que le jour du marathon, ce soit en haut, c'est à dire le pic de forme, il faut respecter des enchainements de montées en charge de l'intensité et du volume d'entrainement et des moments de relative récupération, puis à l'approche de l'objectif , on dit communément qu'on fait du jus, la durée de cette période est variable selon le coureur entre 7 et 10 jours.
Cédric, prends les choses dans l'ordre, si tu veux performer sur 10K, nous verrons çà plus tard ...
D'abord, c'est le marathon dans quatre semaines, pour avoir un maximum de chances de ton côté, il y a des éléments qu'on ne maitrise pas comme la météo, le vent mais il y a ceux sur lesquels on peut agir:
- l'entrainement,
-- la planification qui doit amener à faire coïncider pic de forme et compétition,
-- la progressivité pour renforcer le corps sans aller au sur-entrainement,
-- la justesse des allures travaillées ...
- l'hygiène de vie,
-- dormir correctement,
-- faire des choix judicieux (java ou perf)
- la nutrition,
-- être équilibré sur du court, du moyen et du long terme,
-- rien ne sert de faire des régimes, au contraire,
-- beaucoup d'athlètes qui se privaient l'ont payé plus tard
-- (par exemple dans les sports à catégorie de poids).
- le mental,
-- le plaisir de courir,
-- le soutien de ses proches
-- mettre les choses à leur place
Bien sûr un beau chrono, une belle place sur une course fait plaisir et il faut que tout le monde soit bien, autant l'athlète que son entourage.
RDV à Acigné avec tous les copains et avec les familles, c'est sûr qu'avec un seul marathon à ton actif, tu pourras boire les paroles de vieux qui pour certains ne savent plus combien de dizaines ils en ont courus.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pas facile de trouver le fameux équilibre dont parle Charlie. D'autant plus qu'il est différent pour chaque athlète.
Ca devient encore plus difficile quand l'athlète est trop gourmand. Et c'est le cas de tous les compétiteurs.

Il faut savoir planifier les objectifs et s'y tenir. Pas facile quand on sent que la grande forme est là. Dans ces moments-là, il faut écouter les entraineurs aguerris.
Le cas de Cédric me fait penser à Franki après les inter de cross. Franki se sentait fort, il était prêt à aller aux France. Christian a su le convaincre de privilégier son objectif principal : le marathon de Paris. Avec le résultat que l'on sait.
A méditer Cédric...

On en reparlera au pique-nique après le Mont St Michel