mercredi 28 octobre 2009

Marathon de Reims - Compte-Rendu de BrunoR

Marathon de Reims – 18 octobre 2009
J’ai mis longtemps à trouver le bon angle, la bonne attaque pour démarrer mon compte-rendu.

Le marathon pour moi, c’est bien au-delà de la simple course. Chaque marathon, c’est une occasion de me prouver que je suis vivant, que j’existe et que je suis capable de réussir. Je vais chercher des émotions, un sentiment d’accomplissement et de plénitude. Ou pas.
Chaque marathon est une aventure.

5 avril 2009, 23ème kilomètre du marathon de Cheverny : 10 minutes d’euphorie. 3 km plus tard, je passe à la caisse. Crampes, fin de marathon cauchemardesque.
C’est là qu’est le mythe du marathon : toute erreur se paye, souvent cher. Il faut être à la limite mais ne jamais la dépasser.

Il me faudra 5 jours pour digérer cet échec. Le temps de ruminer mon erreur de débutant puis d’écrire un compte-rendu, comme à mon habitude. Ce compte-rendu aura valeur d’épitaphe de ma course. Une fois écrit et envoyé, ce marathon faisait partie de mon passé.

Pour le compte, je ne me poserai même pas la question de remettre le couvert. Ma revanche est déjà programmée. Ce sera à Reims, le 18 octobre. Mon club de la JA Melesse va y défendre son titre de champion de France vétérans par équipe.
Tout le club est de l’aventure, nous voulons profiter de l’occasion et nous affrétons un car pour les coureurs et les supporters.

Ma déroute à Cheverny m’a ébranlé. J’ai longuement discuté avec Charlie, mon entraîneur et mentor, avec mes collègues entraîneurs Thierry et Momo. Nous sommes tous d’accord : il n’est pas possible de s’auto-entraîner efficacement. Un peu comme un médecin qui voudrait se soigner lui-même. On n’a pas assez de recul. Et surtout, le doute de l’athlète n’est pas rassuré par la confiance absolue de l’entraîneur.
Nous avons trouvé notre mode de fonctionnement avec Charlie : j’assure le quotidien, la préparation générale. Mais pour les 8 semaines de préparation spécifique du marathon, je lui laisse les clés. C’est lui qui planifie et analyse.

L’été fût studieux. J’ai juste coupé 15 jours sans courir, pendant nos vacances à la montagne. Mais je ne suis pas resté inactif, je me suis gavé de randonnées.
Dès le retour à Rennes, j’ai rechaussé mes runnings, repris le chemin du stade presque chaque midi en semaine et souvent enchainé deux séances le week-end.

J’aime le travail bien fait, je ne plaisante pas avec la préparation. J’ai bien trop de respect pour la distance mythique et pour le travail de l'entraîneur surtout s'il s'agit de Charlie.
J’aurai le plaisir et le soutien de partager l’essentiel de ma préparation avec Thierry, mon frère de course à pied. Nous sommes tous les 2 tendus vers le même objectif : faire un "chrono" à Reims ! Véritable leitmotiv, presque une obsession.

A 2 semaines du jour J, je suis prêt ! Aucun doute là-dessus. Et quand bien même j’en aurais, Charlie veille : « débranchez le cerveau » écrit-il à ses coureurs.
Facile à dire, mais c’est ce que j’ai le plus de mal à faire. Je m’applique pourtant à chasser de mon esprit tout début de doute.
« Je suis prêt et je dois me reposer » : j’essaye de remplacer l’obsession du chrono par ces 2 affirmations. Mais c’est dur.
Il y a aussi les questions, des collègues, des amis : « Tu es prêt ? », « tu vises combien ? ». Je ne dis rien, surtout pas mon véritable objectif.
A J-2, je ne tiens plus en place ! Je n’arrive pas à rester plus de 10mn assis à mon bureau. J’ai beau savoir que je gâche une énergie qui me sera précieuse, je suis tendu comme un arc.

Samedi, enfin. Le départ matinal, la joie de retrouver les copains du club, la pression baisse un peu. Malgré tout, dans le car, la tension est palpable. Je ne suis pas le seul à être tendu. On discute… de marathon.
Il y a là des gars qui vont aller chercher le titre par équipe avec des chronos de 2h35-2h40. Mais nous sommes tous les mêmes, au pied de notre Everest. On se rassure, on s’appuie sur notre préparation, nos expériences respectives. Mais l’inconnue est là, personne ne sait, personne n’est sûr.
J’en arrive presque à regretter l’inconnue de la première fois, quand on ne sait pas à quoi s’attendre.


Au retrait du dossard, cette fois, on y est. Je ne m’attarde pas. Le bruit m’agresse. Je voudrais m’isoler, être déjà au départ.

Heureusement, après avoir réussi à trouver une place pour notre car dans les travaux du tramway rémois (bravo chauffeur), c’est la pause détente : un footing avec tous les coureurs du lendemain. Hummm, quel plaisir de retrouver la course!

La soirée passe assez vite et je trouve rapidement le sommeil.
Réveillé à 5h, je n’arrive pas à "re-débrancher le cerveau" : Je tourne pendant 2h dans mon lit avant de me lever.
Heureusement, dès que je retrouve les autres marathoniens, le stress disparaît. Je vais rester à table longtemps à discuter avec Alain et Didier (merci les gars) pour tromper le stress.
Je calcule au plus juste pour me préparer. Hop, Pas le temps de me poser de questions. Il fait froid, je mets un maillot à manches longues sous le débardeur JA Melesse (c’est une fierté pour moi de porter ces couleurs prestigieuses).
Hop, je me retrouve avec tous les marathoniens. Nos supporters nous mitraillent. Je suis déjà ému de voir Bénédicte et nos 3 enfants qui sont venus partager ma passion.


Je marche vers le départ avec Thierry. Je me sens bien, étonnamment serein.
Nous y voici.
Je m’assois au soleil sur le parvis de la cathédrale.
Je prends 10’ pour faire le vide. Je me cache le visage dans mes gants. J’ai envie de pleurer. Je pense à mon entraînement, ma famille, mes amis, mes copains qui vont en découdre à mes cotés.
Je sais qu’aujourd’hui, c’est l’apothéose, que je vais récolter le résultat de mes efforts, mes sacrifices. Les doutes sont partis. Je sais, je suis sûr de moi. Enfin !
Je pars m’échauffer, Je suis heureux de retrouver mes copains. Je me sens à ma place.


Au départ, pas de bousculade. 2 000 coureurs, c’est l’idéal. Je me place comme une fleur juste sous la marque 3h15. A 2 mètres de moi, Maryse Le Gallo "meneur" des 3h15 répond à un journaliste.

PAN
Le départ est en descente. Je guette déjà les encouragements. Ils sont nombreux. D’abord Charlie et JeanLou. Quelques hectomètres plus loin, c’est la joie, Bénédicte et les enfants, accompagnés de Murielle et ses filles, Benoît et son petit Théo.
Mince, j’ai loupé le 1er km. C’est pas grave, il suffit de fermer les yeux, de retrouver les sensations de l’entraînement et je suis pile dans l’allure à 2’’ près.

Mais je m’agace vite de voir Maryse et son drapeau des 3h15 à 50 puis 100m devant moi. Elle a tout faux, elle part bien trop vite.
Je ne me formalise pas : Béa est à quelques mètres. Nous avons tous les deux le même objectif officiel : 3h15. Je ne suis pas dupe, elle espère moins. Ca tombe bien moi aussi. Béa me confirme vite qu’elle n’aurait rien contre un chrono en 3h10.
Béa, c’est une cent-bornarde de très bon niveau. Je lui fais toute confiance pour la régularité. On discute un peu, c'est le début, tout va bien.
Notre bel attelage JA Melesse compte rapidement un nouvel élément. Patrick se joint à nous. Il ne se sent pas en super forme, il joue la prudence.

Pour moi, tout va bien. Le cœur est étonnamment bas, l'allure exactement celle que j'espérais. 4'30''/km, je commence à rêver de 3h10.

Le 1er ravitaillement perturbe un peu l'horlogerie. L'eau est glacée et en gobelet. Je suis obligé de garder les gorgées d'eau dans la bouche pour réchauffer l'eau. Je marche pour boire et je suis obligé de courir le gobelet à la main entre les gorgées. Bref, c'est pas très efficace.
Béa, elle s'en fiche, elle trace. Je me retrouve avec 30m de retard. Pas de panique, je fais l'effort et je recolle. Le trio melessien est reconstitué.

C'est agréable. Le soleil nous réchauffe, le vent est faible, la route plate. Tout va bien ! Le paysage ambiance Zone Industrielle n'est pas merveilleux, mais je ne suis pas là pour faire du tourisme.
On passe au 10ème km en 45'21''. 20'' de retard, c'est rien sur un marathon. Je reste sage, je sais qu'il ne sert à rien de faire l'effort d'accélérer. D'autant que je renouvelle ma gymnastique au second ravitaillement : gobelet d'eau froide, marche, course. Encore 10 secondes envolées. Et Maryse et son drapeau sont toujours devant. J'ai beau savoir que je suis dans le rythme, ça m'agace.

Nous sommes à 2 pas de l'arrivée. Des concurrents du 10 km très matinal nous encouragent. Une jeune femme nous crie « je viens de faire mon premier 10 km, alors vous pouvez y arriver ! ». Sourires dans le peloton.
Le long d'un canal, on croise les semi-marathoniens qui en finissent. Ils ont droit à la partie ensoleillée de la route, nous on reste à l'ombre. Brr.
Je guette les coureurs du club. J'aperçois et j'encourage Patrice, Martine juste derrière (déjà, elle doit faire une sacrée course). Le temps passe plus vite, on approche du 15ème. Je guette, on sera bientôt au second point d'encouragement que j'avais pointé sur mon "Guide du supporter". Je loupe Françoise, mais c'est elle qui m'encourage.

« Séquence frissons » : les supporters sont là. Ils ont eu la bonne idée de s'étaler le long de la route. Romu et Patrick ouvrent le bal, puis les encouragements fusent. Et se terminent avec mes enfants. Bénédicte à la photo.



Pfui, j'ai les yeux qui picotent.
Quel plaisir. Je suis heureux comme un gosse.

Bon, restons calme. Galvanisé par les encouragements à venir, je me suis laissé griser. J'ai lâché Béa et Patrick. Je ne m'affole pas et je vérifie mon cardio. C'est pas le moment de s'enflammer. Ca monte pendant un bon moment. On est revenu en centre-ville. On m'a bien prévenu de ne surtout pas me griller dans ce long faux plat. Je contrôle. J'avais 30'' de retard au 15ème km, pas de quoi s'inquiéter.
Enfin, on tourne à gauche, c'est presque plat. C'est une partie du parcours qu'on fera en sens inverse tout à l'heure. Je repère le 36ème km. Sur le moment, ça me paraît roulant.

Patrick est revenu sur moi. On s'échange nos impressions. Elles concordent : le cœur est bas, mais on n'est pas trop confiant dans nos jambes.
Juste avant le semi, c'est Philippe qui revient de l'arrière. C'est moi qui entraine Philippe, je suis très content de le voir là.
Philippe est en pleine forme. Il relance fort. J'hésite, Patrick semble se poser la même question. Sans se concerter, nous prenons sa foulée.

Nous franchissons le semi à 3 de front avec nos beaux maillots rouges et blancs.
1h36'17''. Je fais un pronostic (un vœux ?) en 3h13.
Le parcours est tortueux. On n'arrête pas de changer de direction. Instinctivement, je prends la corde et je sors devant à chaque virage. « Faudra faire des cross cet hiver les gars ! » dis-je à mes compagnons de route.
4'35''/km, je suis entre mon objectif haut (3h10 = 4'30''/km) et mon objectif officiel (3h15 = 4'37''/km). Ca va.

D'autant qu'on commence à croiser les premiers en sens inverse.
Je guette les copains. Tout à coup, les voilà ! Dédé et Laurent d'abord. Juste derrière, Cédric, puis BrunoC, PatrickH. Oh oh, c'est bon pour le titre par équipe.
Mais j'attends Thierry. Encore un maillot de la JA ? C'est pas Thierry, je ne reconnais pas sa foulée. Il s'approche : c'est Anthony.

Aïe, les parcours s'éloignent... pour se rejoindre aussitôt. Voilà Thierry ! Je regarde mon chrono, je calcule : c'est tout bon ! J'encourage de toute mes forces mon super pote !
Tout ça m'a boosté et Philippe s'est laissé décrocher.


Juste derrière, 2ème bain de bonheur avec nos supporters.
C'est l'euphorie ! Le grand pied !
Je ne raisonne plus en "encore" mais en "plus que".
Je sais que dans 3km, nous allons repasser devant tout le monde.

Insensiblement, j'accélère. Surtout que nous enchainons les virages. Mon instinct de crossman resurgit et je prends quelques mètres à Patrick.


Charlie et JeanLou sont aux avant postes. Suivis de tout le club et des enfants.

Voilà 30 km, "Plus que" 12. Enfin, plus que, plus que, il faut les courir. Et les jambes ne sont pas si souples que ça.

Je m'en fous. Je suis venu faire moins de 3h15, je commence le combat avec le chrono. Je m'accroche à Patrick qui m'a repris. Je m'accroche, le rythme reste bon. On commence à doubler.
Allez mon gars, il faut découper les km restants en une suite d'objectifs. Je sais faire, j'ai bossé dur pour me préparer, je ne vais certainement pas flancher !
Je commence à faire des calculs savants : si je finis à 12 km/h, je fais moins de 3h15 ou pas ? Le cerveau n'est plus suffisamment irrigué, je m'embrouille un peu. Non, ça ne suffirait pas.
On croise le ballons des 3h30 . Je mesure le chemin parcourus avec Charlie. Dire qu'il y a 2 ans j'étais derrière. Aujourd'hui j'ai 3 ou 4 km d'avance !

Premier objectif: 32 km, il n'en restera plus que 10. Ca passe bien.
Allez, maintenant 35 km. Il y aura un ravitaillement et c'est un chiffre rond. Maintenant, je bataille sec. Je sens les crampes qui montent dans les mollets. Je reste souple. Ca monte, ça n'arrête pas de monter. J'oublie le chrono, je me concentre sur ma foulée. Il faut courir, lever les genoux, ramener les talons hauts. Ca marche, voilà le 35ème.

Allez, 37 maintenant, il en restera 5 ! Aïe, aïe, aïe, les crampes me tiraillent régulièrement les mollets. C'est pas possible, c'était plat à l'aller, maintenant c'est un vrai toboggan : un coup ca monte, un coup ça descend !
Le 37ème km est en descente : 4'38'', c'est bien ça. Le moral revient.
37, on y est. Allez, 5 bornes, c'est rien. Le grand tour à Cesson ! OK, mais quand je cours à Cesson, j'ai pas des jambes en bois.

Bon, 5 bornes, c'est 25 minutes à 12 km/h. 3H16, sans compter les 195m. Merde ! Merde ! Merde ! C'est raté.
Allez, je relance, je peux encore me battre. Mais non, mes jambes n'en veulent plus. Les crampes s'installent ! Je m'arrête 20'' pour m'étirer. Allez, c'est pas fini !

J'ai dit à Bénédicte de suivre le parcours à partir du 39ème km jusqu'à l'arrivée. Je m'accroche à l'illusion de la voir dès le 39ème.

Allez mon gars. J'ai beau être mal en point, je double encore. Nous voilà le long du canal. Je remonte. Un dernier ravitaillement express. Je remonte une coureuse de Brive, du CAB comme au rugby. Allez, dans 10' tu y es !
40, 41, nous y voilà. C'est la dernière épreuve : une bonne grimpette sur le dernier km.
Whaou, la crampe dans la cuisse ! Ah non, je vais pas me planter là ! Je sers les dents et je repars aussitôt en claudiquant. M'en fous, je vais chercher un record !
Ma nouvelle copine briviste en a profité pour repasser devant.


C'est alors Le Grand Moment (avec des majuscules) : tous les supporters de la JA sont massés en haut de la côte ! Punaise, je retrouve des cannes ! Des larmes aussi, mon Dieu, quelle émotion !
Ils me font une haie d'honneur. Ils sont tous là, à hurler. Je n'ai plus de crampes. Je pleure, je tends les mains, je lève les pouces. Oh là là, je ne sais plus où je suis. Quelle émotion !

La côte est finie, il reste 500 mètres. C'est dur mais c'est plat. Je suis encore sous le coup de la haie d'honneur. Je donne tout ce qu'il me reste dans les jambes. Dans 1'30, tu y es !
Je reviens sur Estelle de Brive mais j'échoue à 10m.


3h17'34'' au chrono officiel, 3h17'11'' couru. Record battu de 5'. C'est une demie victoire, j'ai raté les 3h15.
Charlie et JeanLou me félicitent depuis la tribune.

Ma course n'est pas finie. Je veux d'abord savoir si le club est champion et surtout ce qu'a fait Thierry. 2mn plus tard, je retrouve Thierry : « Alors ? ». « 2h54 ! » et le sourire. Yes mon pote, tu as fait péter la barrière des 3h et de quelle manière !
En plus la JA Melesse garde son titre !
Voilà, ma course est terminée, je peux relâcher la pression, étreindre mon frère de course. On l'a fait !

Je retrouve la famille, Nils et Timothée viennent à ma rencontre. Clément me sourit.
Merci pour les encouragements les enfants.
Merci à ma Bénédicte d'accepter la vie d'épouse de marathonien. Sans toi, rien ne serait possible
Merci à Charlie. Merci à Thierry.
Ma dernière « Séquence émotion » sera pour vous, au micro dans le bus.

Au téléphone, je parlerai de record mais de déception.
J'y ai crû longtemps à ces 3h13. Je sais que je peux le faire et même encore mieux.

Comme à chaque fois, il m'aura fallu écrire le compte-rendu pour mesurer le chemin parcouru. Apprécier ma course à sa juste valeur.

Ami lecteur, si vous êtes allés au bout de ce récit, sachez qu'il y aura d'autres épisodes.
Ceux qui me connaissent le savent. Je repartirai à l'aventure...

Bruno
27 octobre 2009
Nouvoitou

15 commentaires:

Patrick a dit…

Salut Bruno,

Merci pour ce CR. Ça fait toujours plaisir de se remémorer ces moments, surtout qu'on a fait une grande partie de ces 42,2 km ensemble.

Rendez-vous au prochain épisode!

Patrick

cedric a dit…

merci bruno pour ce tres beau recit
j'ai frissonne en le lisant,que c'est bon
tu explose ton chrono de 5mn ,alors chapeau et pour ton prochain marathon,la barriere des 3h15 tombera
vivement que l'on se retrouve

Momo a dit…

Bien joué et bien écrit ce CR Bruno !!!!
C'est transpirant de réalité, la facilité puis la difficulté. J'espère bien en faire des CR moi aussi en 2010.

A bientôt

France a dit…

Très beau compte-rendu de ta course Bruno.5'de gagné c'est super et prometteur pour le prochain marathon. Le marathon commence vraiment à partir du 30/31ème KM et c'est vrai que ce problème de crampes à partir du 35ème, c'est embêtant. En entrainement on va rarement après 30 km, c'est pour cela que les 10 derniers quand on a pas beaucoup de marathon à son palmarès sont pas faciles à gérer et dépendent aussi beaucoup de la fraicheur du moment. Le parcours du Mont Saint michel n'est pas si mal finalement, excepté si le vent était au rendez vous. Le parcours de Reims n'était pas si facile que cela finalement avec la succession des ponts.
Bravo Bruno, un temps pour tout!
France

Pierrekiroule a dit…

Bravo mon pote.
C'était à nouveau un plaisir de te lire. Tu as donnée envie à plus d'un d'aller se confronter à ces 42,195 km. Je rêve d'y retourner une fois ma blessure guérie. Comme toi, sans trop savoir si ce sera un nouveau record à l'arrivée, ou le simple plaisir et l'émotion d'être allé au bout de soi. Merci pour le coup de fil sur la ligne d'arrivée. 3h17 c'est costaud, tu consolides tes progrès de ces 2 dernières années : c'est pas fini. Comme tu le dis, avec Charlie, tu peux aller encore plus vite.

Anonyme a dit…

Bravo Bruno, autant pour le chrono que pour le récit : tu nous fais vivre de belles émotions comme si nous y étions. Toutes mes félicitations.
Cindy

A mon tour même si j'ai déjà eu l'occasion de te féliciter ...je réitère mes félicitations ! encore un super CR comme à ton habitude ...je comprends maintenant pourquoi tu arrives à enroler des néophites sur la distance reine....tu te rapproches timidement mais sûrement de la barre mythique des 3heures !! ;-)
Patrice

Anonyme a dit…

Merci pour ce CR !! J' adoreeeeeeee

Bravo pour ce nouveau record. 5' de mieux, c' est quand même quelque chose,bravo!
En te lisant, on sent bien ce qui t' anime dans cette aventure,la passion, l' envie de te battre, je dirais aussi le besoin d' émotions.
L' aventure est certes loin d' être terminé, le marathon n' a qu' à bien se tenir! Des records, il y en aura d' autres! Je te fais confiance.
Encore Bravo mon ami!
jp

Jdy a dit…

Bruno,

Merci à toi pour ce magnifique compte-rendu qui fait sans doute écho dans la tête de beaucoup de coureurs, faisant ainsi revivre des émotions que tu as su merveilleusement exprimer.

Encore félicitations pour ce chrono.

Merci aussi pour cette force que tu me redonnes dans le petit coup de mou que je traverse. (C'est con, je n'ai pas pris mes chaussures car sinon, j'irai bien courir tout de suite).

Porter les couleurs de la JA c'est non seulement profiter de conseils précieux dans sa préparation mes c'est aussi et surtout partager d'excellents moments, trouver du réconfort réel ou virtuel.

Rendez-vous dès la semaine prochaine à Cesson et vivement les 11 et 15 novembre.

Jdy

Anonyme a dit…

a chaque mararathon on apprend , aucun ne se ressemble , c'est ce qui fait sa magie , son charme . C'est nous qui écrivons notre propre histoire et la tienne est très belle , tu en ressors avec une motivation supplémentaire , tu t'es rendu compte que tu peux encore faire mieux , malgré la difficulté des derniers kilométrres tu améliores ton temps de 5 ' , ça n'est pas anodin , j'ai hate de lire topn prochain CR , ton histoire sera encore plus belle.
Profitons de ces beaux moments , apprécions les , on a fait tant d'effort pour y parvenir , hum , que c'est bon d'être heureux de ce qu'on a fait surtout entouré de ceux qu'on aime !
Bonne récup Bruno , au plaisir.
Bruno C

Philippe L. a dit…

Bravo Coach !
Quel CR!!!, le film de la course s'est déroulé une nouvelle fois sous mes yeux. Tout y est, les angoisses, la passion, les douleurs et l'enthousiasme.
J'en profite pour remercier tous nos supporters qui nous ont apporté d'intenses moments d'émotion.
Philippe

Oliv a dit…

Bravo Bruno, c'était quand même pas mal "casse-pattes" ce parcours avec de nombreux faux-plats et des virages, beaucoup y ont laissé des plumes sur la fin. Toi tu as survécu, aux crampes, au coup dur de voir son objectif partir en fumée: tu t'es accroché à de belles valeurs, celles que tu partages, et tu bats ton record: tu peux en être fier.

Le 3h15 tu l'as dans les jambes, sans aucun doute, et je me jetterai sur ton prochain récit !

Christophe a dit…

Salut Bruno.
Félicitations pour ton nouveau record perso même si tu espérais mieux.
Tu franchis une marche une fois de plus et tout cela c'est de l'acquis!
A ++.

charlie le hoangan a dit…

bruno,
j'ai toujours du mal à laisser un commentaire quand je suis cité et remercié dans un papier sur le blog de notre club mais il faut bien le dire et l'écrire, grâce à ton implication, à toi en tant que coureur, en tant qu'entraîneur et en tant que rédacteur nous sentons tous, membres de la JA Melesse le plaisir d'être ensemble avec le même objectif, la course à pied en compétition, certes, mais avec le bonheur de partager entraînement et voyages dans la convivialité. Je crois que je peux encore une fois de plus te remercier au nom des amis, pour tout ce que tu fais pour le club.

Anonyme a dit…

Bravo Bruno, pour le temps et pour la qualité du reportage. J'étais sur mon canapé ce dimanche quand vous couriez, et j'ai (presque) l'impression d'avoir fait la course à te lire !
Les émotions decrites dans ton texte avec les hauts et les bas au niveau moral, les doutes et questions que l'on se pose, correspondent tout à fait aux émotions que j'ai pu ressentir lors mes tentatives sur la distance. Le fait de les revivre à travers cette lecture me donne encore plus de motivation pour repartir d'un bon pied une fois que j'aurais règlé ce pb de ménisque.

Merci encore !

Philippe LC

Karim a dit…

Bravo pour ta course Bruno. Et merci de nous faire partager ce moment intense dans ce CR.
Améliorer son record, cela reste toujours une grosse perf.
Les 3h13, ça sera pour LA prochaine, j'en suis sûr.

Bonne recup, @++

Karim