mercredi 31 mars 2010

Françoise et Martine au Maroc

Avec un peu de retard (mes plus plates excuses à Françoise pour le retard mis à mettre en ligne son compte-rendu), Françoise nous raconte la belle histoire d'un semi marathon ensolleillée

MARRAKECH 31/01/2010 – un SEMI – prétexte à une semaine de vacances

Depuis le mois d’octobre qu’on en parlait, le jour du départ est arrivé, nous avons donc embarqué à Brest, Martine et moi en compagnie de 6 autres personnes, le jeudi 28/01.


Il y avait Momo et Alain (notre GO), Claudine et Pascal et Sylvie et Robert.
Nous sommes arrivés à Marrakech par 18°, cela nous a un peu changé.
Dépaysement assuré, dans une ville qui grouille de gens, de vélos et de mobylettes avec des chargements en tout genre.
Le vendredi, petit footing, avec pour but de trouver le village Marathon.

L’après-midi, visite du jardin Majorelle et ensuite repérage de la ligne de départ, dans un quartier différent du village Marathon.


Le samedi matin, participation à la course de « Bienvenue », environ 3 kms, très couleur locale, nous y avons aussi rencontré Laurent Jalabert. Après-midi récupération des dossards près du secrétaire de la fédération royale marocaine d’athlétisme (un ami de Martine).
Le dimanche petit déjeuner à 5 h pour un départ à 8h 30’, le 20 ème Km du semi, se trouve juste devant l’hôtel, nous nous rendons au départ tranquillement avec nos accompagnateurs chargés des photos.


Sur la ligne de départ c’est une foule de + de 6000 coureurs du semi et du marathon, avec en plus des gamins qui s’incrustent pour la fête et certains vont même courir sans dossard, avec aux pieds des sandales.
Avant le départ il y a la prière et l’hymne national, ensuite c’est la grosse bousculade.
Le parcours est plat avec tout de même des montées très légères mais longues. Nous empruntons de très longues avenues, nous traversons des champs d’oliviers et des orangeraies, le marathon lui contournera la palmeraie. Après la verdure nous contournons la Médina par des quartiers défavorisés et c’est le retour vers l’arrivée, avec juste une petite côte au 19 ème km.
C’est très moderne puisque les dossards sont équipés de puces, nous sommes classées dans notre temps chrono mais en catégorie ‘homme’

Martine 1 h 42’28’’


Francoise 1 h 48’33’’


Pour le semi les conditions étaient idéales entre 14 et 17°, pour le marathon les derniers auront 23°, c’est plus difficile à gérer.


Nous attendons les marathoniens de notre groupe et nous rentrons faire de la chaise longue autour de la piscine.
Lundi nous participons à une promenade en car à Essaouira, c’est sur la côte et jumelée avec St Malo. 170 kms, et ce n’est pas de l’autoroute il y a même des portions non bitumées.
Sur la côte l’air est moins chargé de pollution et la température atteint dans l’après-midi 27°.


Mardi journée de récupération avec hammam et massages, le soir nous essuyons un orage assez violent.


Nous nous rendons pour le repas chez les amis de Martine, nous allons y faire la connaissance d’un ancien champion de France de 10 000M en 1956 et de Cross en 57, il appartenait au racing-club de France, il a couru avec Mimoun et Zatopek, il s’agit de Bakir Mohamed BENAISSA, il a maintenant 76 ans et beaucoup de souvenirs de cette époque.



Mercredi autre dépaysement avec promenade en 4X4 sur le plateau du KIK à 1300 m d’altitude avec thé dans une famille berbère. Dos d’ânes et nids de poules assurés, virages en S sur route très étroite et sans parapet, de quoi stresser un max, mais pour les yeux c’est un régal avec changement de paysages et de couleurs à chaque virage. Déjeuner dans un relais berbère.


Jeudi très tôt, départ pour l’aéroport et retour vers Brest. Nous serons à Rennes vers 15h, la belle semaine est terminée, mais que de souvenirs.

Nous avons bien essayé de mettre le soleil dans les valises pour le retour, mais il s’est échappé !!!!!!

Martine et Françoise

lundi 15 mars 2010

résultats du WE du 13 et 14 mars

Les coureurs du club se sont bien fait plaisir ce week-end.

D'abord, pour certains ça a commencé par donner un coup de main pour préparer le relais de nuit. Bien entendu, ceux qui sont sur la brêche depuis plusieurs semaines étaient déjà à l'oeuvre le samedi matin, il faut citer Christian et Jacqueline Delerue, Raymond Perrigault. Pour préparer la salle des fêtes, nous avions robert, patrice Dugué, patrice Dubois, pascal Blouin, l'après midi Raymond, robert, jean-Daniel et jean-lou ont posé les barrières aux carrefours. Dès la fin de l'après-midi, les bénévoles étaient là pour, les dossards, la cuisine, les consignes pour la sécurité aux carrefours. Nous remercions tous les bénévoles qui ont permis le succès de ce beau relais.
Côté course, les filles "Ja Melesse au feminin" ont terminé troisième équipe derrière les gazelles de l'EA Cesson et l'équipe Sobhi pour Elles autour de Marie-hélène Ohier. Les garçons se sont relayés à la fois sur la course et à la fois sur les carrefours à côté de la salle, ils ne font pas de podium mais à la finale tout le monde a été recompensé puisqu'après avoir rangé et nettoyé la salle tous les copains ont eu droit à un repas bien sympathique.

Gaëtan et Patricia Louis, aidé par Hervé Orain avaient fait tourner toute la logistique pour le chronomètrage. Nous avons apprécié le savoir-faire de BreizhChrono car en temps réel grace à la puce et l'informatique, un écran affichait l'équipe qui passait, le kilomètrage (5,10,15 ...49km) et la place au scratch.

Dimanche 14 mars matin, il y avait plusieurs options, certains faisaient une petite grasse matinée car couché vers 5h et réveillé plus tard que d'habitude (exemple 8h)puis sortie longue comme tous les dimanches, d'autres préféraient ne pas aller courir et feignassaient couché, enfin il y a eu des gars en compétitions.

Patrick Helleux après son 5km à Melesse le samedi pour les copains est allé dimanche après midi à Sargé pour tout simplement se qualifier au championnat de France de 10km.
Et bien voilà c'est fait. Patrick est arrivé 14ème au scratch en 35'21.

Laurent Deshayes, Anthony Davourie et Cédric Faucon se sont alignés sur le semi des boucles de seine à Elbeuf.
Le parcours est roulant, il n'y avait quasiment pas de vent et voilà le résultat:
15ème 1h13'39'' DESHAYES Laurent
17ème 1h14'13'' FAUCON Cedric
24ème 1h15'17'' DAVOURIE Anthony

Bravo à tous, coureurs et bénévoles qui n'ont pas couru !

jeudi 4 mars 2010

Evreux : Demi-finale des championnats de France de Cross – 21 février 2010 - CR De Thierry

Après le Cr de Jean-Daniel, celui de Thierry :

Dès le réveil, ça partait mal : mal au bide.
Côté météo et parcours : beaucoup de vent, le terrain est tout plat, presque sec, très peu de bosse et de virage. Ce n’est pas ce qu'on a connu en Bretagne !
Après une bonne 1/2 d'heure d'échauffement, 3 arrêts pipi, il commence à faire chaud sous le coupe vent JA Melesse. Les sensations sont mauvaises.

J'y retourne pour 5 à 10' de trot et bon diou de bon dla, la décharge arrive et tout va se mettre en place.

La tenue de course : j'opte pour le débardeur seul, les gants et le bandeau sur la tête. Les sensations sont devenues extras, les jambes tournent à merveille. Le mal de bide m'a quitté comme par enchantement, le mental est très bon, très très bon.

La gestion de la course est prévue :
Je pars un poil moins vite qu'à Betton; je ne regarde jamais le cardio; je me mets en allure 10 dès que les 200 1er mètres du départ sont passés; je me protège du vent quand je peux; je prends les quelques virages à la corde; je surveille ma foulée, les épaules; je garde un peu de gniac pour ne pas me faire coiffer à l'arrivée (ça n'est pas mon fort les arrivées, il faudrait bosser ça à l'entraînement !!).


On part pour 1 petite boucle, 3 grandes boucles et l'arrivée, le tout faisant 9790 m. On n’est pas loin de 300 au départ. Dans le sas, Dédé, moi, Hervé, JD. Je n’entends déjà plus rien. J’ai le doigt sur le polar, je me mets comme Dédé, prêt à m'élancer....

Pan et c'est le départ. Tout petit moment de panique, je manque de me prendre un gars et de tomber. Le 1er virage (un virage à 90°) arrive très vite et je préfère faire un large écart vers l'extérieur du virage. Tant pis pour le départ canon : je me cale sur mon allure, je me fais doubler, doubler ...
C'est presque la fin de la petite boucle de départ de 600 m, je suis toujours dans un bon peloton. J'ai trouvé mon allure, j'en suis sûr. Gilbert de l’EA Cesson me remonte. Au passage, il m'envoie une petite tape amicale, m'encourage, et me dépose. Bye bye Gilbert. Je me dis qu'il va trop vite le gars !


Et c'est parti pour 3 grandes boucles (GB) de 3 km. Ca file tout seul ! Sur certaines longues lignes droites, le vent est costaud et je m'abrite derrière, à gauche ou à droite d'un gars. J'analyse le parcours, les trajectoires, les virages, et dès que je peux, je prends la corde et je mange un gars. L’esprit cross est en moi !
Fin de la 1ere GB, on passe la bosse la plus importante du parcours, je double Alain (de l’EA Cesson lui aussi), mais je fais gaffe car on retourne sur les grandes lignes droites et le vent est toujours aussi costaud.
Début de la 2ème GB, je retrouve l'ami Gilbert, il coince, bye bye Gilbert... Je relance sans arrêt, je me régale. Je double quelques gars, surtout dans les virages.
Fin de la 2ème boucle, j'entends un spectateur qui compte les gars, 104, 105, 106, je suis 107.


Je coince un peu, mais le classement annoncé me redonne du courage. Je suis rejoint par 4 gars qui me doublent. Je m'accroche, tout en me protégeant un peu du vent. Mais surtout; je me redresse, je reprend une belle foulée, plus souple… Petit à petit ça va mieux, et dans les quelques virages (milieu de la GB), je reprends 2 des 4 gars qui m'avaient doublés. Après les virages, il y a une portion légèrement en descente, j'essaye de me refaire un peu, mais je me fais reprendre instantanément. Les places sont chères. Il va bientôt ne rester qu'1 GB, je garde la trace des gars.

On démarre la 3ème et dernière GB. De nouveau, je me fais doubler par 2 gars dont un qui était avec nous à la formation d'entraineur adjoint à Colpo. Je réussis à m'accrocher au wagon et finalement on se retrouve à 7 gars, ensemble à la même allure. Je me dis que je vais attaquer dans la dernière série de virages. Mais déjà, 2 s'élancent, on reste littéralement sur place. Dans les virages comme prévu, j'attaque, j'en prends un, puis 2. J'adore attaquer dans les virages. C'est Bruno qui m'a appris ça. +1


Un bon 500 m avant l'arrivée, ça devient très costaud et il est vraiment grand temps que cela se termine. Toujours, je me redresse, j'essaye de ne pas me crisper. 300 m, on retrouve le gros du public, ça braille de partout. Finalement, sur les derniers 200 m, j’entends un gars qui me revient dessus, il souffre tout comme moi, je relance un peu. Je sens qu'il se rapproche mais je sens aussi qu'il donne tout et qu'il ne pourra pas relancer encore. Il est à mon niveau, je m'apprête à relancer un grand coup… Purée, c'est mon copain Alain. J'arrive à relancer et à rester côte à côte avec lui. On s'encourage même. Je le coiffe tout juste sur la ligne, mais je crois qu'il m'y a un peu poussé. Je finis 104ème, c'est presque 30 places de mieux que l'année dernière.

Quelques secondes, juste le temps de retrouver une respiration normale, je retrouve mes esprits. La pêche revient très vite, et j'affiche mon plus beau sourire. Ben oui, je suis fier ! C'est du bonheur, encore une très belle saison de cross. Le soleil pointe le bout de son nez, on va aller récupérer avec les copains, manger un morceau et regarder toutes les courses à suivre.

Un grand merci à Charlie qui m'entraine et me prépare pour tout ça.

(merci à Thierry, Martine et Normandie Course à pied pour les photos)

Inter Régionaux de Cross : CR de Jean-Daniel


Un cross de plus !!

Dimanche 31.01.10 :
La saison de cross s’achève pour moi aux championnats de Bretagne à Betton. Je raccroche donc les pointes avec des souvenirs pleins la tête et une énorme envie de remettre çà l’année prochaine.

La routine des entraînements sur piste et la fatigue accumulée depuis quelques temps me font connaître un bon coup de mou. Les séances de régénération sont longues, les séances de VMA sont dures, bref, c’est la galère, les doutes et les questions reviennent.

Et puis, miracle des objectifs pour un coureur à pied… pour moi peut-être… le 9 janvier vers 19h00, Charlie me sollicite pour faire partie de l’équipe de la JA Melesse qualifiée pour la ½ finale des Championnats de France de cross à Evreux. Je crois bien qu’à cet instant, tous les doutes s’étaient dissipés, toutes les douleurs avaient disparues et j’avais, en une fraction de seconde, retrouvé du jus pour enchaîner les séances les plus difficiles (bon, en fait, ce n’était pas tout à fait vrai et la séance de spé cross du 13/02 allait me le rappeler douloureusement). Tant pis, pour ma 1ère saison de cross, j’allais affronter le gratin des crossmen de 3 régions et partager le week-end avec les amis du club. Dommage que ce soit si loin car j’aurai voulu que Sandrine et les enfants m’accompagnent. Ce sera mon 1er cross sans eux et j’avoue qu’il est toujours rassurant et encourageant de reconnaître leurs visages dans la foule. Souvent, je sais à peu près où ils seront et je les cherche alors du regard, je bombe le torse et je souris (quand je peux encore !!!). Inconsciemment, la foulée s’allonge alors, seulement pour 100 m parfois mais qu’importe, c’est bon !!!

Samedi 20.02.10 :
16h45, je quitte la maison avec le minibus 9 places du boulot, emprunté pour l’occasion. J’ai 15 min de retard sur l’horaire prévu par le chef Thierry. Ca commence mal !!!

17h05, j’arrive à Acigné où je retrouve Dédé, Françoise, Martine et Thierry. Ils font la tête et sont très en colère car « tout le temps qui passe ne se rattrape guère, tout le temps perdu, ne se rattrape plus ». Vite, on charge et on file sur Liffré pour récupérer Boris qui doit nous attendre sur le bord de la route.

17h25, on coupe Boris en pleine vidange, on le charge avec ses affaires en 1 clin d’œil et en route pour Torigny sur Vire où s’impatiente certainement Cédric. Nous arrivons chez lui vers 18h45 et tout le monde en profite pour se dégourdir les jambes, faire un petit pipi et boire un café gentiment préparé par notre hôte.

19h05, tout le monde embarque à nouveau pour rejoindre la banlieue de Rouen où Charlie nous a réservé un hôtel. Il pleut, il fait nuit et je dois donc me concentrer sur la route malgré la bonne humeur ambiante. Grâce aux indications de Françoise et à la mémoire éléphantesque de Cédric, nous trouvons l’hôtel sans problème non sans avoir hésité à planter la tente sur le parking du Zénith.


21h30, nous dinons chez les filles qui nous accueillent dans leur modeste demeure. Nous serons très vigilants à équilibrer ce repas à la veille de la ½ finale !!!


23h30, extinction des feux car le réveil est prévu à 7h00. Enfin, pour certains car, Thierry et moi-même avons la chance de partager notre chambre avec Dédé qui se lève habituellement à 5h30 et qui, malheureusement pour nous, ne sait pas changer son alarme !! De toute façon, la nuit fût courte et agitée.


7h00, tout le monde s’installe au petit déj’ et chacun ayant rassemblé ses affaires, nous décollons pour Evreux comme convenu à 8h00 pétante. Là encore notre copilote Françoise a été royale si bien qu’à 8h45, nous étions stationnés à 100m de l’hippodrome et à récupérer nos dossards, « Evreux s’éveille, nous n’avons pas sommeil ». La tente est installée en 2 temps 3 mouvements, l’habitude est là.

10h00, Dédé, Thierry, Hervé qui nous a rejoint et moi-même partons nous échauffer et reconnaître cette grande boucle que nous devrons parcourir 3 fois. « Où sont les bosses ? » hurle Dédé désespérément. « Là Dédé, regarde, il y en a une », « Ouais, si on veut, mais la boue ? ». Le parcours est effectivement très roulant, sec et sans grosse difficulté, ça change de Betton.


10h45, retour aux stands pour le changement de pneumatiques : 5’’35 pour Thierry qui repart en tête vers la ligne de départ. Dernières accélérations avant de rentrer dans les box (vous savez, comme les chevaux, normal nous sommes sur un hippodrome !!). On se place « à la queue leu leu, tout le monde s’éclate, à la queue leu leu… ». Non en fait, un silence de plomb s’installe subitement sur le terrain. L’espace de quelques secondes, on se croirait dans un western, juste avant le duel, mains sur les revolvers, non sur les cardios !!!

PAN !!! C’est parti, très vite comme d’hab’, plus vite peut-être car la ligne droite fait 150 m avant un virage à gauche, et c’est la chute collective inévitable à l’aplomb de ce virage, je fais l’extérieur et m’en sors sans problème, je ne vois pas les copains, j’espère qu’ils ne sont pas dans le tas, on se calme, on prend le rythme. 1er kilo en 3’48’’, génial, ni trop vite, ni trop lent, juste bien pour moi, maintenant, il va falloir tenir.

Un coup d’œil à l’arrière m’indique que je ne suis hélas pas très loin des derniers. La qualif’ par équipe est donc compromise !!! Pas grave, on ne sait jamais, une autre chute collective, une épidémie soudaine et foudroyante parmi les équipes adverses, une erreur d’aiguillage massive, un repêchage au courage, à la joie de vivre de l’équipe… Bref, se donner à fond comme toujours et remonter des places.

Je me sens bien. Je gratte progressivement des gars et plus important encore, je ne me fais pas doubler. On joue au Yoyo avec Emile (un gars du Finistère). Il est sympa Emile, il est surtout plus vieux que moi, je le plante là !!


Je suis un peu seul du coup, « seul, oh si seul, pauvre petit gars triste » A ce niveau là de la course, les écarts entre les coureurs vont de 30 à 50 m et malgré tout, à 15 kms/h, l’écart ne se refait pas comme çà mais les sensations sont bonnes et nous sommes déjà dans le dernier tour, j’aperçois Thierry dans un méandre du circuit, il a l’air bien, je relance dans la partie « accidentée » du tracé. Je sens que ça revient derrière moi, je ne lâche pas mais dans une courte ligne droite, je vois déboulé sur ma gauche un mec que j’avais dépassé un peu plus tôt. C’est hors de question, je m’accroche à ses basques et à 400 mètres de l’arrivée, je mets une mine qui le cloue sur place, j’aperçois un autre type à 40 m devant, il reste 350 m, j’accélère encore, 200 m…, c’est la ligne droite d’arrivée, je le rattrape, je vais l’avoir, 20 m…, zut, j’ai oublié de mettre la fonction silencieuse en route, il m’a senti revenir, il se retourne, coucou !!, il accélère… bien joué, c’est fini : 38’42’’.


Je suis super content. Je retrouve Dédé, Thierry et Hervé, tout le monde est heureux. C’est génial. Merci à la JA, merci de m’avoir offert la possibilité de revivre çà encore 1 fois. Cette fois-ci, c’est bien la dernière, je vais pouvoir ranger les pointes jusqu’à l’année prochaine. Nous n’irons pas aux France, « Charlie, c’est fini, et dire que c’était la ville de mon premier vrai cross »

La journée va ensuite passée très vite avec l’enchaînement des courses : Martine sur le cross court, Boris en junior puis Karim, arrivé par le train en début d’après-midi et Cédric sur le cross sénior. Je laisse le soin à chacun de rendre compte de sa course mais ce fut pour moi un réel plaisir de les regarder et les encourager. Vous avez porté dignement les couleurs de la JA. Bravo à tous les 4.

17h15, c’est l’heure du traditionnel goûter d’après cross et le démontage de la tente. Mais où est passé Cédric, dommage, il restait des chouquettes !!!

23h30, retour à la maison.



(merci à Thierry, martine et Normandie Course à pied pour les photos)