mercredi 29 avril 2009

entrainements à Melesse fin avril début mai

Samedi 25 avril
Charlie et les trailers, ne voyant personne sont allés faire une séance spécifique trail avec des passages techniques, des montées, des descentes etc.

Mercredi 29 avril 15h30
Françoise étant en vacances, Charlie la remplace

Samedi 2 mai
Charlie et les trailers sont à Landes et Bruyères
pas de séance mais passez quand même au rdv si vous faites un footing
donnez le bonjour aux copains éventuellement présents

Pour la suite, on continue comme avant : mercredi sauf vacances et samedi sauf courses

mardi 28 avril 2009

Une belle journée à Acigné !

Dimanche, c'était le rassemblement de la JA Melesse et de tous les amis du club.

Acigné Au Féminin est un rendez-vous incontournable. Chaque année, chacun sait qu’il pourra venir partager une belle journée d’amitié et de course à pied.
Initié depuis 3 ans par Murielle et Thierry Collen, leur maison et leur jardin se transforment le temps d’une journée en points de rassemblement pour tous les copains et les connaissances de la JA Melesse.


Il y avait des très jeunes


Robin qui s'entraine avec Françoise et qui a réussi un beau podium


Boris, 1er cadet au 10 Km :


et une belle brochette d'adultes :


A la fin de la journée, tout le monde était heureux de la belle journée passée ensemble.

Un Très Grand Merci à Murielle et Thierry pour leur formidable hospitalité !!!


Plus de photos commentées :

http://picasaweb.google.fr/charlie.lehoangan/2009_04_26Acigne#

http://picasaweb.google.com/brageau/2009040410KmAcigne#



lundi 20 avril 2009

Résultats du WE

Béatrice Landel a bouclé le marathon de Nantes sous la pluie en 3h22'41 elle fait 7ème dans sa catégorie.

Laurent Deshayes 10ème au scracth et 2ème vétéran 1 à la course de St Hilaire-Mortain 15,6km en 56'23
bravo
photo prise par Dominique Seugé pour www.normandiecourseapied.com

samedi 18 avril 2009

rené guines a repris tranquilement la course à pied

J'ai mis un tout petit article sur la séance de ce samedi matin à Melesse, sur mon blog
René, Jeanlou et patrice sont partis de la salle omnisport pour rejoindre le CRAPA où j'ai préparé des ateliers avec des lattes, des plots, des cônes.

Samedi prochain, on remet çà, rdv vous toujours à la salle omnisport à 9 heures.

charlie
Posted by Picasa

vendredi 17 avril 2009

Cédric Faucon au 10km de Cherbourg

Bien que Cédric soit un peu déçu, il a fait un beau chrono à Cherbourg ce lundi de Pâques: 34'27 après les 34'36 de Bayeux 3 semaines avant.
Il faut replacer cette course dans son contexte, Cédric est en pleine préparation du marathon du Mt St Michel, il n'a pas eu de relâchement les jours qui ont précédé le 10km puisque ce n'est qu'une course intermédiaire, cela lui a permis de faire du rythme. Il faut noter que dans cette période de préparation spécifique marathon, l'endurance sur des sorties longues est privilégiée surtout pour un néo-marathonien, l'allure 10km ou la VMA n'est qu'à entretenir.
Que Cédric se rappelle juste qu'il a fait une très grosse sortie longue le WE de pâques et il comprendra qu'on n'aborde pas une compétition avec l'ambition de faire une super performance alors qu'on n'est pas frais. Il faut sans cesse le rappeler, il faut aborder une compétition avec objectif en étant reposé.
Ceci vaut pour tous, on ne doit pas vouloir à tous prix gagner tous les dimanches, le corps et la tête sont ainsi faits qu'ils doivent avoir des bas et des hauts, si on veut que le jour du marathon, ce soit en haut, c'est à dire le pic de forme, il faut respecter des enchainements de montées en charge de l'intensité et du volume d'entrainement et des moments de relative récupération, puis à l'approche de l'objectif , on dit communément qu'on fait du jus, la durée de cette période est variable selon le coureur entre 7 et 10 jours.
Cédric, prends les choses dans l'ordre, si tu veux performer sur 10K, nous verrons çà plus tard ...
D'abord, c'est le marathon dans quatre semaines, pour avoir un maximum de chances de ton côté, il y a des éléments qu'on ne maitrise pas comme la météo, le vent mais il y a ceux sur lesquels on peut agir:
- l'entrainement,
-- la planification qui doit amener à faire coïncider pic de forme et compétition,
-- la progressivité pour renforcer le corps sans aller au sur-entrainement,
-- la justesse des allures travaillées ...
- l'hygiène de vie,
-- dormir correctement,
-- faire des choix judicieux (java ou perf)
- la nutrition,
-- être équilibré sur du court, du moyen et du long terme,
-- rien ne sert de faire des régimes, au contraire,
-- beaucoup d'athlètes qui se privaient l'ont payé plus tard
-- (par exemple dans les sports à catégorie de poids).
- le mental,
-- le plaisir de courir,
-- le soutien de ses proches
-- mettre les choses à leur place
Bien sûr un beau chrono, une belle place sur une course fait plaisir et il faut que tout le monde soit bien, autant l'athlète que son entourage.
RDV à Acigné avec tous les copains et avec les familles, c'est sûr qu'avec un seul marathon à ton actif, tu pourras boire les paroles de vieux qui pour certains ne savent plus combien de dizaines ils en ont courus.

mardi 14 avril 2009

séance en groupe samedi matin à Melesse

Ce samedi 11 avril à partir de 9 Heures, nous avons couru tranquilement du point de rdv vers le CRAPA. Nous constatons que c'est un bel endroit pour varier les façons de courir et c'est peu fréquenté, c'est dommage. Tous les samedis, dorénavant, j'encadrerai la séance à cet endroit.
Mickaël, poussin 2ème année qui est un habitué de l'entrainement du mercredi après-midi est comme à son habitude en tête du peloton.
Bruno rageau qui était au marathon de Cheverny 6 jours avant, trottine sagement, derrière Mickaël. Derrière lui, on distingue Françoise Gréhal, Patrica Gréneux et Patrick Beaumont.
Pour ma part, je suis très heureux de constater que sur cette séance, il y a quatre entraîneurs : Françoise Gréhal qui est niveau 2 hors stade FFA. Thierry Collen et Bruno Rageau qui viennent tout juste d'apprendre qu'ils ont été reçus au 1er degré qui est la nouvelle appellation de l'ancien niveau 2 et moi qui suit derrière l'appareil photo mais qui vais diriger la séance dès le footing de 20 minutes terminé.
Patrick Beaumont, le papa de Mickaël est venu juste pour l'échauffement, le lendemain il participe à une compétition, nous sommes bien entourés puisque Patrick est pompier volontaire et Patricia Gréneux, juste à côté de Françoise Gréhal est infirmière. Bientôt ceux qui encadrent les séances à Melesse seront tous passés par la formation de premier secours. Avant pour valider le Brevet d'éducateur sportif il fallait le BNS Brevet National de Sauveteur, puis l'appellation était l'AFPS Attestation de Formation au Premier Secours, maintenant ce sont PSC1 et PSC2 Prévention et Secours Civique de niveau 1 et 2 .
C'est encore le footing d'échauffement et chacun a quelque chose à partager, Danièle Afzali a couru le marathon de Barcelone début mars.
Thierry Collen et Bruno Quellennec étaient aussi au marathon de Cheverny comme Patrick Richard, ils sont encore en période de récupération, même s'ils ont envie de s'amuser avec les copains, il leur faut être sage car le marathon laisse des traces à plusieurs niveaux et surtout au niveau musculaire. Certains croient qu'ils peuvent reprendre l'entrainement, certes le footing est possible, mais pas la qualité, d'ailleurs les quadriceps se font sentir encore un peu dans les descentes.
Nous avons constaté que la foulée, la pose de pied des filles étaient vraiment différentes de celles des garçons, c'est physiologique, l'articulation bassin-fémur est différente et souvent les pieds sont plus en canard (quelquefois, trop c'est trop, en plus, au lieu d'avoir un mouvement avant-arrière, le pied par sur le côté, décrit un arc de cercle et se pose en pronation exagérée, le talon se pose, le déroulé de pied se fait désaxé et bien sûr sur l'intérieur). Sans bousculer, leur façon de courir, il existe quand même des exercices qui doivent être faits juste pour un peu gommer des gestes non efficaces (réduire l'angle et éviter le mouvement circulaire). Attention, les changements trop brusques ont souvent des répercussions sur tout le corps et cela peut générer des blessures ailleurs (genou, hanche, cervicale ...). Nous avons fait des éducatifs de base, tels que la course arrière avec pose de la pointe sur une ligne imaginaire et thierry et bruno ont bien observé et aidé à corriger ceux qui n'avaient pas l'habitude, de monter les talons, d'aller chercher un peu plus loin, de pencher légèrement le buste et de courir avec les bras paralèlles au sens de la course. Comme le terrain comporte des petites grimpettes, des plats et des faux plats, nous avons pu faire des variations, des pas chassés en descente, des petits ciseaux, des jambes tendues, des montées de genoux en montée, d'autres exercices, dont le déroulé de pied en comparaison avec la propulsion et le griffé, des accélérations en montées...
Ensuite, il a fallu expliquer que deux ateliers allaient cohabiter sur le même lieu. Il y a une côte à environ 5%. Une partie du groupe fera des côtes courtes, c'est à dire 20 secondes le plus vite possible en restant souple et en travaillant le geste et surtout en aérobie. La récupération se fait tout en trottinant pour rejoindre le point de départ. L'autre groupe qui fait du travail en préparation de trails fera du travail différent, montée en même temps que les autres et descente aussi en vitesse maximale souple, récupération très très courte en trottinant sur place. C'est une sollicitation du muscle alors qu'il est tendu, c'est de l'excentrique et cela génère une casse des fibres qui se regénéreront plus fort. C'est à programmer avec respect de plus de temps de récupération après la séance.
Thierry et Bruno nous encouragent et nous conseillent, il faut regarder loin, monter les genoux, aligner les bras. Naturellement, ceux qui ont une meilleure VMA sont devant, Jeanlou Mathieu, Emmanuel Bauce.
Quand certains veulent s'arrêter, les deux coaches disent de trottiner.
Bruno Rageau est photographe et thierry Collen se met à courir à côté mais, ce n'est pas raisonnable si proche du marathon, il va se calmer en même temps qu'il dira à Patrick Richard et Bruno Quelennec qu'il faut rester sage.
Patrice Dubois fait partie de la bande des trailers qui descendent vite et passent sur les côtés, de toutes façons c'est aussi bien de courir sur l'herbe
Olivier Jambon et Emmanuel écoutent les consignes de coach Thierry qui d'habitude encadre à Acigné.
On a quand même fière allure, on s'applique car il y a du monde, c'est ça l'émulation, alors que seul, il nous arrive de terminer "mollasson" voire "feignasse"
Les éducatifs de montées de genoux et talons fesses semblent modifier la foulée.
On ne se moque plus des filles, elles sont concentrées et réalignent leurs bras, lèvent les genoux, Françoise qui d'habitude encadre est bien contente de se mettre dans la peau d'une athlète, je connais ça, de temps en temps je me laisse guider par un des coaches et je me concentre sur ma propre séance, je redeviens le compétiteur qui s'entraîne dur. Il y a des séances en groupe, qu'on ne ferait pas seul, surtout quand on n'a pas de plan. Les entraineurs finissent par ne plus structurer leur propre entraînement et ne regarde que ceux de leurs athlètes. Françoise ne me comprenait pas quand je lui disais que les entraineurs ne s'entrainent plus ou bien s'entraînent mal. Elle a constaté que c'est bien agréable de se faire diriger par des petits nouveaux.
JeanLou Mathieu se préserve, la montée dans l'herbe est plus dure en effort, mais l'impact est plus sympathique pour ses chevilles et ses mollets.
Même si l'envie d'arrêter est là, elles feront leur 18 montées de 20 secondes avec seulement 45 secondes de récupération dans la descente. C'est vrai que c'est court, quelquefois c'est du 30" - 1'15 et là c'est un travail un peu différent, on intercale de la récupération en marche et on laisse la FC descendre un peu plus.
La séance a été dynamique et le retour au calme sur le CRAPA est un moment où le papotage reprend et c'est tant mieux.
Une prochaine fois les marathoniens pourront aussi s'amuser car je crois qu'ils ont rongé leur frein, Les autres se sont fait plaisir, la séance est passée très très vite même si en tout cela faisait 1h20.

lundi 13 avril 2009

marathon de Paris par Chistophe Flageul

Le 06 Mars 2009 , le mail d’un sponsor du Marathon de Paris retient mon attention : "il reste quelques places pour le MDP , manifestez-vous" .

Voilà comment je me retrouve avec un dossard pour Paris à 4 semaines de l’échéance.

Avec la saison de cross , des sorties longues à mon actif, un bide qui me laisse tranquille je décide de tenter le coup et réponds à l’affaire.

Quarante-huit heures après je dois me rendre à l’évidence: je figure sur la liste des inscrits. Un coup d’œil de Momo sur le semblant de prépa et c’est parti pour un tour: séances de spé et sorties longues au programme !

Samedi 04 Avril de bonne heure c’est le départ: je suis peinard dans le car, sans mal de ventre et chez moi c’est révélateur d’un bon Week-End. L’ambiance est cool avec des chronos espérés allant de 2h28 (bordel cela remet à sa place) au néo-marathonien espérant finir sans trop de bobos.

Un petit tour à Marathon-expo, une bonne bouffe simple mais bonne (pâtes et viande blanche) et avant de se coucher une Leffe pression (bon ça je sais pas si c’est indiqué mais c’est bon !!!).

Dimanche matin départ pour les Champs: le petit-déj s’est passé nickel, le chauffeur du car en est à son 6ème MdP et connaît la musique pour se garer bref c’est nickel.
Je suis serein en entrant dans le sas, les dernières séances m’ont donné confiance en mes possibillités. J’ai décidé de partir à 4mn55 au kilo et de voir comment réagit le cardio à cette allure.

Passage au 5ème en 24mn22,avec des puls autour de 160 donc tout va bien.

Les passages au 10ème en 48mn42 et au semi en 1h43 me confortent sur mes possibillités du jour.
Je ne m’emballe pas car je connais le bonhomme et sais que j’ai du mal sur la fin donc prudence. La partie sur les quais, réputée difficile, et le passage au 30ème me confortent sur la bonne forme du jour.

Je passe le 30ème en 2h47mn36, toujours bien calé sur mes temps de passage. Je double un max de concurrents partis trop vite.

Passage au 35ème bordel de merde une crampe me chatouille au mollet droit: grosse erreur je tends la jambe droite droite talon au sol en prévention et damned c’est toute la jambe gauche qui se retrouve tétanisée !!! (Que le grand crampeux m’y reprenne !!)

Une nouvelle fois je sais que ce putain de marathon sera dur à finir: je m’étire et en remet une couche. Je passe devant les ravitos festifs du « Marathon du Beaujolais » et plus loin devant celui de Vannes: en 2006 je m’y étais arrêté pour y boire du pif et du cidre à profusion, écoeuré par ce virus que je ne soupçonnais pas et qui m’avait déjà cloué au bitume.

La partie dans le Bois est dure mais je double pas mal de concurrents et cela me remet un coup de fouet.

Après plusieurs arrêts pour m’étirer un rapide coup d’œil au chrono au 40ème (3h17mn54) me font penser que je peux accrocher mon meilleur temps. Je m’arrête sur le côté pour ne pas gêner les autres et m’étire une dernière fois: c’est con mais mais ma hantise est de rester scotché net sur l’Avenue Foch, tétanisé par les crampes !!!

La vue de l’arche d’arrivée me réconforte et les crampes disparaissent du coup (mentale voire psychique cette affaire bien sûr) et je termine en 3h28mn59secondes (fier comme Artaban je n’annonce pas 3h29, je laisserais le soin à mon voisin de lotissement de me dire ce matin en se réveillant : 3h29 cela fait moins de quatre heures c’est bien... ;)
C’est un « record » pour moi donc je suis content. Je mets mon Poncho et puis je savoure: je sais que mes temps sur 10klm et sur semi doivent me faire espérer mieux sur Marathon mais je m’en fous: j’ai gratté 50 secondes sur mon record perso et je me suis éclaté à l’entrainement.
Je croise Franki avec ces 2h30mn50 qu’il m’annonce (excuses-moi suis pas sûr des secondes) : je sais les sacrifices qu’il fait pour arriver là, tout comme le gars de mon car qui fait 2h29 avec un boulot en usine) et tous les autres aux fortunes diverses.

Au casse-croute avant de reprendre la route je verrais beaucoup plus de fierté dans les regards que de déception: la magie du marathon avait opéré.

Aujourd’hui l’heure est à la récup car ma participation au Marathon du Mont St-Michel (mon objectif d’origine) ne saurait être remise en cause.
Je sais que la semaine derrière Paris a été riche en calories, en charcutaille, en bière brune et en frites mayo; c’est ainsi mais cela fait du bien aux neurones lol.
Aujourd’hui mes muscles vont bien, j’ai le Mont en point de mire: le temps m’importe peu, cela fait maintenant plusieurs semaines que ma maladie me laisse tranquille et que je prends mon pied à l’entrainement: que demande le peuple ???

samedi 11 avril 2009

marathon de Paris par franki Poirier

Salut,
Je vais éssayer de vous faire mon CR de ma course en espérant ne pas être trop long .
Départ pour la capitale vendredi aprés midi avec ma femme et mes 2 enfants avec l'envie de bien faire pour ma 6éme participation à ce rendez-vous incontournable pour moi. A chaque fois que je suis venu à paris pour battre mon meilleur chrono, j'ai eu la réussite au bout donc c'est un marathon qui me convient à merveille. Mais bon j'avais des doutes sur ma forme après un semi en demi teinte un mois avant et une prépa en dent de scie depuis le début d'année. Il n'y a que mes sorties longues qui m'ont donné satisfaction mais j'ai entièrement confiance à la prépa que m'a concoctée coach christian car il me connait bien maintenant.
La derniére sortie samedi matin avec une FC au repos à 47 puls ne m'a pas vraiment rassuré et je me suis dit qu'il fallait que je sois trés prudent pendant la course et suivre les consignes à la lettre pour espèrer chercher un chrono.
Bon, aprés une nuit assez tranquille, il est temps de se lever pour avaler mon gatosport en guise de petit déjeuner. Je prends soin de prendre ma FC au réveil et là le moral revient avec une FC à 37 puls.
Enfin me voilà dans mon sas, le temps est de la partie pour faire une belle course et il ne me reste plus qu'à bien gérer l'attente en restant assis sur la bordure du trottoir car il faut éviter de rester debout.
Voilà le coup de feu a retenti pour lâcher tous ces mordus de la CàP. Aprés quelques centaines de métres je regarde déjà mon cardio pour ne pas m'enflammer et rester dans les clous.
Passage au 1er km en 3'28" , c'est beaucoup moins rapide qu'il y'a 2 ans où j'étais passé en 3'15" mais je sais que la route est longue.
Les kms suivant se passent bien avec une FC qui ne monte pas trop mais je suis un petit peu en retard sur mes temps de passage.
Passage au 5éme km avec 9 secondes de retard sur le temps prévu et une FC de 2 à 3 puls au dessus de ce qui était convenu, c'est pas grand chose mais sachant que cette partie est trés roulante, je me faisais déjà pas trop d'illusion pour passer sous la barre des 2h30' mais bon. Je fais partie d'un groupe d'une quinzaine d'unités qui filent bon train.
Passage au 10ème km en 35'29" avec toujours ses 9 secondes de retard, je ne me sens pas vraiment facile et une douleur au niveau du tendon d'achille gauche me fait craindre le pire.
Passage au 15ème km, le groupe est toujours soudé, je reste dans le tempo mais en plus de ma douleur au tendon, c'est le bas ventre qui me titille. A ce moment de la course, il n' y a que mon petit coeur qui tourne rond donc je relativise en me disant que tous ces maux vont passer au fûr et à mesure que l'on avance dans la course.
Passage au semi en 1h14'49" , tiens quasiment dans le même temps qu'il y'a 2 ans mais j'ai l'impression d'être moins facile, holala la suite promet d'être rude.
Passage au 25ème km 1h28'25" , je commence à me sentir beaucoup mieux dans la course, je suis maintenant le plus souvent seul mais ça ne me pose pas de problème, j'ai l'habitude. Mes douleurs sont toujours là mais le principal et qu'elles ne s'aggravent pas et pour l'instant elles ne me ralentissent pas.
Passage au 30ème km en 1h46'10" , tout va bien j'ai trouvé la bonne carburation, les kms défilent comme par enchantement et je commence à rêver car je suis dans les temps pour faire les moins de 2h30'.
Passage au 35ème km en 2h04'01" , je suis encore bien avec 18 secondes d'avance sur mes prévisions mais ma FC se rapproche de la zone rouge même si j'arrive à bien la maitriser. Aprés le ravitaillement du 35éme il y a un long faux plat montant et ensuite une côte pour aller en direction du bois de boulogne, p----n ça fait mal aux jambes et le moral en prend un coup car le chrono sur ce km là n'est pas bon ( 3'43" ) mais ça y'est j'en ai fini avec ce passage. Aprés la côte je relance l'allure avec un km en 3'38" mais je sens que mes cuisses commencent à me faire mal. Hé oui c'est le début d'une autre coursela tête doit prendre le dessus sur le physique mais que c'est dur! La souffrance est maintenant bien présente avec des kms qui ne défilent plus, le franki est à l'arrache mais j'ai toujours le chrono qui me fait avancer.
Passage au 40ème km en 2h22'39" , ça y est c'est fini pour ce mur des 2h30' car j'ai maintenant 39 secondes de retard mais j'ai la famille qui est là au bon moment pour m'encourager, que ça fait du bien de ne pas se sentir seul mais je n'ai plus de force pour avancer plus vite même si je m'effondre pas totalement comme à berlin.
Voilà enfin la derniére ligne droite et je vois le chrono défiler et je donne tout ce qui me reste pour franchir la ligne sous les 2h31' , yes je suis heureux , 2h30'52s , un nouveau record pour mon 23ème marathon ça c'est génial même si j'ai ramé sur les 5 derniers kms.
Merci à christian qui a encore réussi à me préparer pour le jour J et merci à tout ceux qui m'ont suivi et encouragé pendant toute cette prépa.
franki

vendredi 10 avril 2009

marathon de Cheverny par Bruno Rageau

Après le Marathon de Cheverny, Bruno a écrit un compte-rendu. C'est long comme un marathon.

Huitième marathon, un de plus. Toujours la même litanie de kilomètres, toujours les mêmes histoires de préparation. Un marathon de plus, un compte-rendu de plus ?

Non bien sûr, non certainement pas. Un marathon, c’est toujours une aventure. Voilà pourquoi nous sommes tous fous, dingues ou inconscients à nous lancer dans cette course folle.Cette fois encore, j’ai vécu des émotions fortes, une véritable tranche de vie en condensé que je m'applique encore une fois à mettre par écrit. Pour moi d'abord et aussi pour les copains et ceux qui voudront bien me lire


J’aime le marathon plus que toute autre course. Je n’ai pourtant aucune prédisposition physique. J’ai maintes fois vérifié cette affirmation. Je suis trop lourd, pas assez endurant. Je m’exprime mieux sur les distances plus courtes, le semi-marathon, le 10 km et surtout en cross, mon deuxième amour en course à pied.Mais voilà, le marathon, c’est mon défi, mon combat, mon aventure annuelle ou bisannuelle.Je suis compétiteur. J'aime me préparer avec soin, enchainer des séances dures, aligner des tour de pistes comme un métronome. Enchainer par des sorties de plus de 2h. J’aime la course, la bagarre avec le chrono. Je préfère renoncer à prendre le départ, comme à l’automne dernier à La Baule, si je suis mal préparé.

A La Baule l’automne dernier, je me suis consolé en partageant les 14 derniers km du marathon avec mon grand ami Thierry. Souvenir inoubliable de course et d’amitié. S’en est suivi une belle période de préparation à la saison de cross, premier objectif de ma saison. J’en ai d’ailleurs profité pour améliorer mon record sur 10 km.La saison de cross a été satisfaisante, avec en point d’orgue des championnats Régionaux dantesques. Pour une fois, dans la boue, mon physique lourd mais puissant était un avantage.

En parallèle, j’ai poursuivi ma formation d’entraineur avec un stage d’une semaine dans le Forez. Thierry était du voyage, c'est mon frère de course et mêmeplus. Nous en sommes revenus gonflés à bloc, prêts à nous investir encore plus dans les entrainements. Thierry avec Acigné Jogging, moi avec l’AS SII, plus quelques coureurs suivis personnellement, nous avons beaucoup donné et reçu de nos athlètes.Pour finir, avec Charlie, notre entraineur-mentor, nous avons repris au pied levé la direction du club de la JA Melesse. Charlie Président, Thierry Trésorier, ma pomme Secrétaire, notre trio est inséparable.

Je suis entraineur, maintenant dirigeant, mais je reste avant tout coureur compétiteur.Pour moi, une saison de course ne peut être réussie sans un beau marathon.Après quatre marathons de Paris consécutifs, j’avais envie de changer d’horizons, quitte à devoir me passer de mon club de supporters familial.Cette année, cap à Cheverny. Marathon convivial, bien différent de la démesure parisienne.

C’est le début des vacances scolaires, mais Bénédicte(ma femme) n’est pas encore en vacances : Je ne serais vraiment pas en famille cette année.
Mais je ne serais pas seul puisqu’avec Thierry, nous avons formé un petit groupe « Melesse-Acigné ». Nous sommes 7 au total. Nous voilà embarqué dans mon monospace bourré à craquer. Nous perdons en confort par rapport à deux voitures, mais nous y gagnons en convivialité.Départ sous la pluie rennaise, direction Cheverny. L’ambiance est très gaie. On est un peu coincé, surtout les grandes guiboles, mais on rigole bien. Le trajet passe vite.
Arrivé sur place, nous pique-niquons dans le champ qui sert de parking. Rien à voir avec Paris. Chacun a son plat de pâtes, sous des formes différentes. BrunoQ nous fera bien rire avec ses « Sex Pasta King size ».

Après le retrait des dossards et du T-shirt, nous allons faire les guignols sur la ligne d’arrivée et le podium. L’ambiance est détendue. C’est bien d’être en groupe, on ne pense pas à la course.

Direction Blois pour déposer nos affaires dans les chambres du CRJS.Les Melessiens optent pour un petit footing qui dérouille les jambes après le trajet. Quel plaisir de trottiner. Tout le monde à hâte d’être au départ. Mes sensations sont bonnes, j’ai envie de courir, j’ai su bien lever le pied depuis 15 jours pour arriver dans un pic de forme.
Une douche rapide, on prépare les affaires et nos ravitaillement personnalisés pour la grand jour. L’occasion d’une belle rigolade. Je monte un « tableau » avec les bouteilles de Cheverny que m’immortalise en photo.

Mais derrière la bonne humeur, la course approche : je tremble quand j’épingle mon dossard sur mon maillot. Maillot, chaussettes, cuissard, chaussures... Moi qui suis si dilettante pour préparer mes affaires au quotidien, pour le marathon tout est prêt.
Nous repartons à Cheverny pour la pasta-party. Le cadre est superbe : l’orangerie du château de Cheverny. La longue salle est comble. L’ambiance très agréable : un big bang anime la soirée et toute la bande de Hergé est là : Tintin, le professeur Tournesol, le capitaine Haddock et les Dupont !Les bénévoles sont aux petits soins. Nous savons que c'est grâce à leur dévouement que nous pouvons courir.

Ballade digestive puis retour à Blois pour dormir. Je m’endors vite mais à minuit, me voilà réveillé. De nouveau à 4h, dans la chambre, on est tous les 3 les yeux ouverts. Thierry chuchote : « 2h45 ». Sourires, on se rendort.6h00, maintenant que je dors à poings fermés, il faut se lever.

Petit déj avec le pain d’épice « spécial Murielle ». On s’entasse encore une fois dans la voiture.
En arrivant à Cheverny, la pression est bien là. Des coureurs partout, des supporters, l’effervescence habituelle de l’avant course. Après une photo de notre groupe réuni, je trottine avec Thierry pour déposer mes bouteilles de ravitaillement.On a beau avoir bien préparé notre affaire, on n'en mène pas bien large. On retrouve Philou. Il loge pratiquement dans le village de départ. On s'échauffe consciencieusement, quelques accélérations et on s'amasse comme tout le monde devant les grilles du château de Cheverny. A 10mn du départ, les grilles s'ouvrent.Le marathon est convivial : pas de bousculade, on a le temps de saluer les copains, de se placer tranquillement. Je me poste entre les meneurs des 3h et ceux des 3h15. Je ne peux plus cacher mon objectif de 3h10 dont je rêve depuis quelques semaines.


Nous y voilà, c'est le moment c'est l'instant. Départ sur la grande allée du château de Cheverny. Ca patine sur les graviers, mais ce n'est que pour une centaine de mètres. Premier km, je ne m'inquiète pas trop : je ne suis pas à l'allure de 4'24''/km, mais j'ai encore 41 km pour gommer ces quelques secondes de retard.Le parcours effectue une première boucle de quelques kilomètres dans les rues de Cour-Cheverny. Ce n'est pas la grosse affluence. Ca monte un peu et l'allure ne s'améliore pas. Aïe ! Et si ce n'était pas mon jour ? Le calculateur interne chauffe, je revois tous les objectifs à la baisse.Heureusement, pas trop le temps de gamberger, ca redescend et l'allure s'accélère : 4'28'' au 4ème km.J'ai l'œil rivé au cardio, je connais les limites à ne pas dépasser : 158 avant le 10ème km, 160 jusqu'au semi. Un coup d'œil 3 ou 4 fois par minute, je contrôle bien la remontée le long des jardins du château. Le passage devant le public du départ resté nombreux me relance. Un orchestre rythme la course. C'est parti pour la longue ligne droite de 5 km.

Enfin, je suis installé dans ma course. On court en forêt, je profite de l'air frais, de la nature. Certes, je suis plus lent que ce que j'espérais, mais les kilomètres s'enchainent entre 4'35'' et 4'40''. Ca me donne une base de 3h15 qui est le chrono officiel que j'ai donné à ceux qui ont insisté pour savoir.Premier ravitaillement au 5ème km, je profite pour la première fois du ravitaillement personnalisé. Quel confort. Ma bouteille m'attend en bout de table.

Le bitume cède la place à une piste caillouteuse. Le rendement n'est pas bon, le temps au kilomètre s'envole. Je reste très sagement à 158 pulsations, mais c'est reparti pour un bon coup de gamberge.Je me suis fait reprendre puis lâcher par les meneurs 3h15. Je les gardes à vue. Ils sont constants : je les rattrape un peu dans les descentes, ils s'éloignent dans les montées.
10ème km : 47'. Bon sang, il y a un mois j'ai mis 44' pile à Sargé en courant à la même FC. 3 minutes dans la vue, quelle déception !C'est à ce moment que je suis rattrapé par Olivier, un ancien collègue. Echange rapide : « Ben alors Bruno ? », « Ca va pas, j'avance pas et le cœur est haut ». Heureusement, Olivier réagit aussitôt : « C'est normal, ça montait et le revêtement est nul ». Sa réponse me secoue, me réveille. Oh, mon garçon, tu t'engages sur une mauvaise pente :

Réagis ! J'emboite la foulée d'Olivier et de son collègue. Finalement, j'ai bien relancé et le cœur reste sage. Il faut dire que nous avons tourné deux fois et que nous descendons légèrement. Comme en plus, nous sommes revenus sur le bitume, ça va tout de suite plus vite. 4'12'', 4'26'', 4'23'', notre trio revient à toute vitesse sur le peloton des 3h15.

Je n'ai pas vu le temps passer, on est déjà au 15ème km. Nouveau ravitaillement personnalisé, je prend le temps de bien boire. Olivier a filé, je surveille mon cardio qui dépasse 160 par moment. Je préfère rester sage. De toute façon, je tourne bien et je vais forcément rentrer dans le peloton des 3h15. Je commence à doubler pas mal. On est sorti de la forêt et le public, même clairsemé est plus présent.C'est la bonne période, les kilomètres s'enchainent sans effort, je reprends régulièrement du temps aux « 3h15 ». 20 km, bientôt le semi. Je passe sous l'arche minimaliste (en fait, c'est pour relever le temps de passage) en 1h37'07'' à 100m du groupe 3h15. C'est pas si mal. Je ne ferais pas 3h10 mais 3h15 c'est très jouable. Alors que nous rentrons dans les jardins du château, je rentre sans forcer sur le groupe.

Ouf, je respire. C'est en descente, je suis facile les jambes tournent... Et je m'enflamme. Sur le moment, je n'y prête pas attention, mais au lieu de rester au chaud, je dépose les meneurs des 3h15 dans une légère montée, juste devant le château. Je reconnais le parc où je me suis balladé il y a un an avec Bénédicte.Peut-être perdu dans les souvenirs, je ne prends pas garde aux gravillons des allées du Château. Je creuse l'écart dans l'allée principale, celle-là même d'où nous sommes parti.Pauvre fou, je prends le virage à gauche qui nous fait passer devant le podium. Je suis fier comme un paon quand le speaker annonce l'arrivée des meneurs des 3h15.
« Je suis devant !!! » pense-je en moi-même, sans avoir la lucidité de jeter un oeil au cardio.

Retour sur la longue ligne droite empruntée pour la seconde fois. Le public et la belle ambiance s'éloignent derrière moi, je redescend sur terre. Coup d'oeil au cardio : « Oh oh, c'est trop haut ! ». Je ralentis mais les meneurs sont sur mes talons. Je devrais laisser le cœur redescendre mais je m'accroche. Fierté, inconscience, euphorie ?Nous sommes à nouveau sur la partie la plus dure, gravillonnée et irrégulière. Je ne cours déjà plus vraiment, je lutte. Les crampes ne sont pourtant pas loin. Je les ai sentie monter assez tôt et maintenant que je me bats avec le dénivelé plutôt que de l'accompagner, elles s'invitent franchement.

28ème km : Stop ! Le mollet droit est tétanisé. J'avise un arbre (en forêt, ce n'est pas ça qui manque) et je m'étire. Je repars aussitôt, en jurant, en maudissant cette crampe. 5'25'', rien d'irrémédiable, j'ai perdu moins d'une minute.
30ème km. Accroche toi ! Je pense positif, j'oublie la suite. Je me remémore cette belle fin de marathon à accompagner Thierry à La Baule. Je me souviens aussi que l'an passé à Paris j'ai aussi souffert au 30ème km sans craquer.Ah, revoilà la partie roulante du circuit : bitume en légère descente. Je m'applique à bien dérouler la foulée en m'efforçant de prévenir les crampes. Je me rassure comme je peux. Je vais m'étirer au prochain ravito, mais d'ici là, je cours. 4'30'', yesss, j'ai retrouvé de la vitesse. Je peux encore battre mon record. Pauvre de moi, je devrais pourtant savoir que ce n'est que le chant du cygne.

Voilà le ravitaillement tant attendu. Il n'est qu'au 34ème km. Cette fois, je marche et je prends le temps de bien boire toute ma bouteille. Un spectateur me félicite de mon civisme à soigneusement jeter la bouteille dans la poubelle. Malheureux, si j'avais les cannes, je l'aurais jetée à la volée.

Il faut repartir. Mon Dieu que c'est dur. Encore 8 km... je prend conscience que je suis cuit et qu'il n'y a plus d'espoir. Je pousse mon effort jusqu'à dépasser un regroupement de spectateurs, mais dès que je me suis éloigné, je m'arrête. Plus encore que les jambes, c'est la tête qui lâche. A quoi bon ? J'ai gâché la fête, mon rêve s'écroule, je pense à tous ceux qui m'ont soutenus. Je m'écroule nerveusement, prêt à pleurer.Heureusement, un coureur m'encourage. « Allez Bruno, accroche-toi ». Heureuse idée d'avoir floqué mon prénom dans le dos de mon maillot. Je m'accroche à son soutien 500m, mais les crampes me fusillent les jambes. Je dois le laisser s'éloigner. Le moral à la dérive, je me force à trottiner. Je calcule qu'en maintenant 5'/km, je peux encore faire 3h20.Mais je sais déjà que c'est impossible. Tous les coureurs que j'avais dépassés sont en train de me reprendre, un à un.

Il faut quand même rentrer. La douleur est supportable, je sais que je vais finir, j'ai déjà vécu cette galère, je vais tenir. Le 37ème km est en vue, plus que 5. C'est alors qu'une crampe me cloue sur place. La cuisse droite, bientôt imitée par la gauche. Je hurle. Ca fait mal, je ne peux rien faire. Je reste de longue minutes à 50m du panneau « 37 km ». Il n'y a aucun spectateur à cet endroit, je suis seul. Un coureur me propose son aide. Je refuse, je ne mérite pas de ralentir un marathonien après avoir couru comme un bleu.

Arrive Philippe, l'entraineur resurgit en moi : « C'est bien Philippe, tu n'es pas loin des 3h20 ! ». Mais Philippe souffre lui aussi. Je réussis à marcher avec mes 2 jambes de bois et même à trottiner après quelques mètres. Philippe est à 100m devant moi, je m'accroche à lui.Impossible de relancer, mais je grignote l'écart.Le ravitaillement du 39ème km me permet de combler le trou. Je ne m'arrête pas pendant que Philippe boit un coup. Ouf, je ne suis plus seul.Je raconte ma galère et ma folie de la mi-course. Philippe me répond : un km de passé, plus que 2.

Je suis archi-cuit, carbonisé. Seule la tête me fait avancer. Philippe m'encourage. Je suis rattrapé par Christophe, un autre ancien collègue. Je le félicite. « Tu as mieux couru que moi! ». Dernier km, il est interminable. Le public est nombreux à présent, mais intérieurement je refuse les félicitations et les encouragements. J'ai couru comme un débutant. Je laisse filer Philippe, la tête ne me porte plus. Je prends conscience du gâchis.
Jusqu'au bout, encore 195m que je n'apprécie pas. Un ultime effort pour passer sous les 3h27 scratch. 3h26'58'', je serai finalement crédité de 3h27'00''. Quand ça veut pas...

C'est fini. On retrouve les copains. Ils sont mal en point eux aussi. Beaucoup ont craqué, Thierry pour quelques secondes, il mérite pourtant de casser les 3h. Philou l'aguerri a aussi explosé.C'est l'ambiance de fin de course que j'aime tant. Mais cette fois, je suis déçu et surtout en colère après moi. Je connaissais les dangers du parcours, j'avais été maintes fois averti. Et j'ai sauté dans le piège à pied joins. Quel con !Heureusement, la bonne humeur reprend le dessus. On retrouve tous les copains, je remercie mon sauveur du 34ème, Philippe a fait un beau résultat : 3h26 avec une préparation incomplète. Voilà qui me réconforte.

Retour à la voiture, chacun raconte et refait sa course. Que j'aime cette fraternité. Les premiers coups de fil pour la famille, pour Charlie aussi. Direction la douche mais cette fois, nous aurons plus de mal à monter et surtout descendre de la voiture.Après la douche, encore des coups de fils, cette fois aux copains : Pierrot, Tango.Un beau repas au restaurant avec des frites et de la bière (on a le droit maintenant) et retour en Bretagne. Tout ça dans la bonne humeur, quelle chance de voyager en groupe.

Après quelques jours de recul, la pilule est toujours dure à avaler. Je me suis fais chahuter par les copains au stade, j'ai raconté mon euphorie suicidaire à tous. Je m'en veux.Il m'aura fallu 4 jours plus la rédaction du compte-rendu pour surmonter la déception.Comme le dit ma charmante épouse, avant j'explosais en 4h, cette fois je suis au moins sous les 3h30.Il fallait sans doute que je passe par cette bonne claque pour comprendre. Mais la leçon est rude. L'école de la course : patience et humilité.
Désormais, l'entraineur a hâte de donner encore beaucoup à ses athlètes et apprendre beaucoup en retour.Le dirigeant va faire de son mieux pour son club.Et surtout, le compétiteur a désormais l'esprit tourné vers le prochain marathon. La revanche est pour le 19 octobre à Reims !!!


Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Bruno – 09 avril 2009

mercredi 8 avril 2009

Bruno et Thierry, félicitations

Bruno Rageau et Thierry Collen viennent tout juste de recevoir l'information par un courriel de la FFA:
Ils ont obtenu leur diplôme d'entraineur premier degré (ex niveau 2)

Bravo !

Isabelle ... toujours

au 10Km de Tierce (49) Isabelle Havouis a encore gagné en 40'24 !

mardi 7 avril 2009

10kms et marathons

Les coureurs étaient sur pas mal de courses.

10km de chavagne
Françoise Gréhal 49' 54
Alain Desnoé 43'33"
Boris Gréhal 40'08 1er Cadet

10km d'Aubergenville
Karim Atiki 33'01 record personnel

marathon de Cheverny
Bruno Rageau 3h27'00''
Patrick Richard 3h19'30''
Thierry Collen 3h00'59" record personnel

marathon de Paris
Michel Le Mercier Temps total (net) 03:45:30 Temps total (brut) 03:46:18
Christophe Flageul Temps total (net) 03:28:59 Temps total (brut) 03:30:28 record personnel
Franck Poirier Temps total (net) 02:30:47 Temps total (brut) 02:30:52 record personnel

marathon des sables
André Sicot 64ème temps 26h04

Bravo à tous

prochaines courses: 10km de cherbourg avec Cédric, St-Hilaire Mortain avec Laurent, Acigné avec beaucoup de pique-niqueurs, trail d'Erquy, Noyal-Pontivy avec amateurs et amatrices de galettes- saucisses ou merguez.

vendredi 3 avril 2009

lieu de rdv mercredi après midi et samedi matin


salle omnisport n° 2 coin en haut à gauche, depuis l'église (A) suivre la ligne rouge sur le plan